A l’occasion du concert de Paul McCartney pour la cérémonie d’ouverture des JO de Londres, le 27 juillet 2012, Maccclub a souhaité revenir sur plusieurs concerts évènements qui ont marqué la carrière de Paul. Que ce soit pour rendre hommage, pour défendre de grandes causes humanitaires, pour des évènements sportifs ou pour être lui même honoré, Macca a connu de grands moments de scènes inoubliables, à travers le monde. Pour son bonheur et celui de ses fans ! Voici une liste non exhaustive de ses concerts inoubliables…
♦ Concert For The People Of Kampuchea – 1979
En 1979, Kurt Waldheim qui est alors le Secrétaire Général des Nations Unis contacte Paul McCartney afin qu’il organise un évènement pour aider le peuple cambodgien victime de la dictature. McCartney très intéressé par l’idée, décide d’organiser une série de concerts : « Concerts For The People Of Kampuchea » (Kampuchea est le nom donné au Cambodge durant cette période). McCartney réunit alors Queen, The Clash, The Pretenders, The Who, Elvis Costello, et son propre groupe les Wings.
Macca interprétera des chansons de son répertoire solo, de nombreux morceaux des Wings et trois des Beatles. Dans la set-list apparaîtrontTwenty Flight Rock, le morceau de la rencontre Lennon/McCartney, ainsi que Coming Up, qui ne sortira qu’un an plus tard sur l’albumMcCartney II. A la fin du concert, le Rockestra se forme sur scène pour interpréter le Rockestra Theme et conclure avec Let It Be.
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♦ Live Aid – 1985
McCartney est la tête d’affiche de ce concert, et le dernier à se produire sur scène (avant le regroupement final). Son intervention est malheureusement gâchée par un micro défectueux. Pendant presque deux minutes, le public n’entendra qu’une version instrumentale de Let It Be, dont la mélodie est légèrement modifiée. En plaisantant, McCartney a pensé à changer les paroles par “There will be some feedback, let it be” (Il y aura des retours, laissons aller).
♦ Princes Trust All-Star Rock Concert – 1986
McCartney interprète trois titres qu’il jouait avec les Beatles : I Saw Her Standing There, Long Tall Sally et Get Back. Pour ce dernier morceau, il est rejoint par Tina Turner et Eric Clapton mais aussi David Bowie, Dire Straits, Phil Collins, Elton John, George Michael, Rod Stewart et Paul Young. La chanson fut interprétée un ton en dessous de la version originale.
L’année suivante, ses amis Ringo Starr et George Harrison participent à l’évènement.
♦ Royal College Of Music Benefit – 1995
Le baryton William White interprète des extraits de l’Oratorio accompagné simplement d’un piano. Paul McCartney rejoindra Elvis Costello et ils interpreterons One After 909 ainsi que Mistress And Maid. C’est l’unique duo public que nous ont offert McCartney et Costello. McCartney terminera la soirée en interpretant For No One, Eleanor Rigby et Yesterday, accompagné du Brodsky Quartet.
A la fin du concert, le Prince Charles fait une surprise à Macca, en le nommant campagnon du « Royal College Of Music ». C’est le plus grand honneur musical en Grande Bretagne.
♦ Music For Montserrat – 1997
Le concert dure près de trois heures, Macca est le dernier artiste à se produire. Bien que récemment anobli par la Reine Elisabeth, c’est un homme très simple que l’on retrouve. L’ex Beatle s’assume tel qu’il est, et il faudra l’accepter ainsi, malgré les apparences, il cherche à échapper au statut de Star.
C’est avec l’habituel et l’inévitable Yesterday que McCartney ouvre son set. Très vite, il est rejoint par Clapton, Knopfler, Collins et de nombreux choristes. Ils interprètent alors le célèbre Medley final d’Abbey Road, Phil Collins s’imprégnant parfaitement du solo de batterie. Puis, vient le classique Hey Jude, qui emporte la foule. Etonnament, ils terminent le concert avec un vieux rock : Kansas City.
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♦ Rock And Roll Hall Of Fame – 1999
Pour cette 14ème édition diffusée le 11 mars à la télévision américaine, Billy Joël, Bruce Springsteen et quelques autres ont été récompensés avec Paul McCartney pour une intronisation dans le « Panthéon du rock and roll ». Lors de la remise du trophée, Paul a eu des mots très émouvants pour Linda, disparue le 17 avril 1998 : « C’est génial et triste, bien sûr, parce que, ouais, j’aurais voulu que ma chère Linda [« my baby »] le partage avec moi. Elle le voulait , mais il est beau, vous savez.. , elle est magnifique, tout est magnifique, et nous sommes cool. J’adore le rock & roll. J’adore Cleveland, parce que Cleveland m’a donné la maman de Linda, elle était de Cleveland… et j’adore New York, parce que New York m’a donné Linda . Je tiens donc à vous dire à tous que je vous remercie beaucoup, beaucoup, et celui-ci est pour toi, bébé. » Paul avait fait monter sa fille Stella sur scène pendant sa déclaration, et elle n’a pu retenir ses larmes.
Paul McCartney a interprété Blue Suede Shoes, What’d I Say, ainsi que le morceau final Let It Be introduit au piano par Billy Joël. Sans sa guitare (un membre de l’équipe du Hall of Fame aurait reconnu plus tard qu’on ne lui en avait pas trouvée une !), mais accompagné de Bruce Springsteen, Paul a conquis le public dans lequel se trouvaient, notamment Bono et Eric Clapton.
♦ Concert hommage à Linda – 1999
Le 10 avril 1999, le concert à la mémoire de Linda est donné au Royal Albert Hall à Londres. Macca monte sur scène sous une énorme « standing ovation » et chante une sublime version de Lonesome Town et les chansons All My Loving et Let it be.
Plusieurs artistes se succèdent pour interpréter des chansons des Beatles, des Wings ou de leur propre répertoire : George Michael, Sinéad O’Connor, Elvis Costello, Marianne Faithfull, Tom Jones, les Pretenders.
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♦ The Concert For New York City – 2001
De nombreux artistes répondent à l’appel de Macca comme les Who, Mick Jagger et Keith Richard, Bon Jovi ou encore les Destiny’s child. Paul joue, pour la première fois sur scène, la chanson Freedom, qu’il a composé juste après les attentats.
Dix ans plus tard, en novembre 2011 sort le DVD The Love We Make revenant sur l’organisation et les coulisses du concert gratuit pour New York City. Le documentaire, filmé par Albert Maysles, relate également ce qu’à vécu Paul McCartney durant ce fameux jour du 11 Septembre 2001. Il se trouvait à l’aéroport JFK, en départ pour Londres, quand les attaques ont eu lieu.
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♦ Cérémonie du Prix Nobel de la Paix – 2001
C’est ce qu’il fera brillemment, en intégrant dans sa setlist Freedom, son morceau pour la paix. Il n’oubliera pas la promo de son dernier album en interprétant Your Loving Flame. D’autres artistes, comme Anastasia, Youssou N’Dour et Nathalie Imbruglia, le rejoignent sur scène pour terminer la soirée avec Let It Be.
♦ Super Bowl – 2002
Il n’a pas de meilleure idée que de jouer Freedom, sa chanson surfant sur l’actualité et le patriotisme américain. Son interprétation est un véritable succès, si bien que trois ans après, il est rappelé pour animer la mi-temps du Superbowl.
♦ Party At The Palace – 2002
Paul offre aussi une très belle version de While my Guitar Gently Weeps en duo avec Eric Clapton, rendant ainsi un bel hommage à George Harrison décédé huit mois plus tôt. Un orchestre symphonique les accompagne, ce qui rend le moment encore plus fort. Macca interprète également All you need is love avec une pléiade d’artistes dont Rod Stewart, Joe Cocker, Brian Wilson, Phil Collins à la batterie…
Un DVD retraçant les meilleurs moments du concert pop-rock est sortie en juillet 2002, avec également les prestations d’Ozzy Osbourne, Tony Bennett, Shirley Bassey, The Corrs, Elton John, Tom Jones, Annie Lennox, Ricky Martin, Steve Winwood…
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♦ Red Square – 2004
Une surprise de taille attend l’ancien Beatles. Pendant que Macca interprète Calico Skies sur scène, le président russe Vladimir Poutine vient s’installer dans le public. Autre moment fort : l’interprétation de l’incontournable chanson Back in the USSR fait, naturellement, monter la température d’un cran.
On retrouve des extraits de ce concert historique dans le DVD Paul McCartney In Red Square, sorti en novembre 2006. Le DVD propose aussi des extraits du show de juin 2004 à St Petersbourg.
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♦ NFL Super Bowl – 2005
Le 6 février 2005, Paul se produit avec son groupe, à la mi-temps de la finale du Super Bowl à JacksonVille en Floride. Les responsables de la Ligue nationale de football ne voulaient pas de controverse, après le scandale déclenché par Janet Jackson en 2004, en dévoilant l’un de ses seins.
Pendant la mi-temps, Paul joue quatre morceaux en un quart d’heure : Drive my car, Get Back, Hey Jude et Live and Let Die. Sur ce titre, il met véritablement le feu dans le stade aidé par un feu d’artifice. Le décor est visuellement impressionnant, Macca se tenant au milieu d’une croix formée par des écrans vidéos.
Le show a été regardé par près d’un milliard de téléspectateurs dans le monde.
♦ Live 8 – 2005
Paul ouvre le concert londonnien à Hyde Park, aux côtés du groupe U2, en chantant Sergeant Pepper’s lonely heart club band. Sur l’écran géant derrière eux est projetée une nouvelle version de la pochette de l’album mythique, avec les visages de Steven Spielberg, Zinédine Zidane ou encore John Lennon.
Plus tard dans le show, Macca jouera également Get Back, Drive My Car en duo avec George Michael, Helter Skelter, The Long and Winding Road, et le traditionnel Hey Jude.
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♦ Concert With Space – 2005
Lors de son concert, Macca rend hommage à l’équipage de la navette spatiale Discovery, une mission qui avait eu lieu plus tôt dans l’année. Le 9 août, l’équipage de Discovery avait reçu une météo propice pour tenter un deuxième atterrissage, avec en fond sonore un classique des Beatles. Good Day Sunshine avait été joué comme réveil matin dans la station. « J’ai été extrêmement fier de constater que l’une de mes chansons avait été jouée pour l’équipage de Discovery cet été, déclare Paul. Lors de notre concert, nous espérons leur rendre la pareille. »
On retrouve ce moment mémorable dans le DVD The Space within us sorti en novembre 2006.
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♦ Independence Concert – 2008
« J’avais un rêve, celui de voir toute sorte de gens se réunir sur la place de l’Indépendance tous ensemble et se sentir heureux et libres au moins pendant deux heures », a expliqué M. Pintchouk, cité par le quotidien Komsomolskaïa Pravda.
Le concert a lieu sur la place de l’Indépendance, théâtre de la Révolution orange de 2004 qui a porté le président Viktor Iouchtchenko au pouvoir. Diffusé en direct à la télévision nationale et retransmis sur écrans géants dans plusieurs villes ukrainiennes, McCartney a interprété des chansons des Beatles, des Wings et quelques chansons solo, qui ont été choisies par un vote sur Internet, où plus de 20.000 personnes ont pris part.
Parmi les chansons interprétées, Back in the USSR qui fait mention de « filles d’Ukraine » a particulièrement retenu l’attention des spectateurs.
En marge du concert, la Fondation Victor Pintchouk a exposé une quarantaine de peintures de Macca. Cette fondation caritative, créée en 2006 par Pintchouk, a pour objet de développer des projets sociaux et culturels.
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♦ 400e Anniversaire De Quebec – 2008
Le 3 juillet 1608, la ville de Québec a été fondée par le géographe et explorateur français Samuel De Champlain. Cette date marque le début d’une présence francophone permanente en Amérique du Nord.
Pendant plus de 2h30 et devant une foule de plus de 200 000 personnes, Paul McCartney a donné un concert exceptionnel sur les plaines d’Abraham à Québec, ville dans laquelle il ne s’était jamais produit auparavant.
Alors qu’une controverse s’est développée les jours précédents la venue du chanteur britannique sur ces terres francophones, celle-ci a été oubliée dès les premiers instants du concert.
Dès le lendemain, la presse québécoise a été unanime et a débordé de superlatifs pour décrire le show. Paul a ravi le public avec ses premiers mots exprimés en Français « Bonsoir, les Québécois, bonsoir, toute la gang ! ». Tout au long du spectacle, Macca a poursuivi avec de courtes interventions en français. « C’est ma première visite à Québec », a-t-il lancé avant d’ajouter en anglais que c’était un très bel endroit. »Comment allez-vous ? What do you think about french ? Merci beaucoup ! »
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♦ la Maison Blanche – 2010
Lors du concert qui s’en est suivi plusieurs artistes parmi lesquels Stevie Wonder, Elvis Costello ou encore Jack White des White Stripes, Faith Hill, Dave Grohl, le chanteur et guitariste des Foo Fighters et ancien batteur de Nirvana, ont interprété quelques uns de ses tubes.
Affirmant être un « fan d’Obama », Paul McCartney a interprété Michelle en la dédiant à Michelle Obama, la femme du président, malgré ses craintes malicieuses : « J’espère que le président me pardonnera. »
L’un des moments les plus forts du concert a été l’interprétation de la chanson Ebony and Ivory en duo avec Stevie Wonder, lui-même lauréat du 2ème prix Gershwin. « Jouer ce titre devant le premier président noir des USA a donné un nouveau sens à la chanson », a déclaré Paul. Paul McCartney a interprété également Eleanor Rigby, Let It Be, avant d’achever le concert par Hey Jude.
♦ Abu Dhabi – 2011
La set-list est identique au premier concert de la tournée au Yankee Stadium à New-York, le 15 juillet 2011. Mais comme pour le concert événement de Kiev, le show tient surtout par sa valeur symbolique, puisqu’il s’agit d’une première pour Paul dans ce pays.
Ce concert clôturait le festival Yasalam auquel ont participé d’autres invités comme la chanteuse Britney Spears. Pour les Emirats Arabes Unis, la prestation de Paul McCartney est une démonstration des moyens financiers énormes que possède cet Etat.
Ce show de prestige a lancé la mini-tournée européenne de dix dates entre novembre et décembre 2011, qui l’a conduit en Italie, en France (Paris-Bercy le 30 novembre), en Suède, Finlande, en Russie et enfin au Royaume-Uni.
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♦ Grammy Awards – 2012
Nominé dans la catégorie « Best Historical Album », il a été récompensé pour l’album remasterisé Band On The Run, prix qu’il avait déjà reçu pour ce même album en 1975.
Lors de la cérémonie officielle, Paul McCartney a interprété la chanson My Valentine, extraite de l’album Kisses On The Bottom, sorti le jour même. Il était pour l’occasion accompagné de Diane Krall au piano, de Joe Walsh à la guitare et d’un orchestre à cordes.
Pour clôturer cette 54ème cérémonie, Paul McCartney a interprété le medley d’Abbey Road, Golden Slumbers/Carry That Weight/The End, accompagné de son groupe, ainsi que de Bruce Springsteen, de Joe Walsh et de Dave Grohl.
♦ The Queen’s Diamond – 2012
Organisé par Gary Barlow, le chanteur du groupe Take That, en étroite collaboration avec les princes William et Harry, de nombreux autres artistes prestigieux ont été conviés, comme Elton John, Cliff Richard, Steve Wonder ou encore Tom Jones.
Paul a clôturé ce concert grandiose servi par de magnifiques effets de lumière, en interprétant cinq chansons classiques de son répertoire :Magical Mystery Tour, All My Loving, Let it Be, Live and Let Die et Ob-la-di, Ob-la-da avec une magnifique basse Hofner parée aux couleurs de l’Union Jack.
Paul McCartney a eu ensuite le privilège d’annoncer l’arrivée de la Reine sur la scène.