McCartney I et II

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MPL et Concord Music Group sont heureux d’annoncer les sorties  de McCartney et McCartney II, les deux nouvelles rééditions dans la série Paul McCartney Archive Collection.

Les exploits accomplis par McCartney et McCartney II figurent dans les annales de l’histoire musicale: ce sont les deux serre-livres qui encadrent le premier chapitre historique de la carrière en solo de Paul McCartney.

A l’occasion de cette sortie Majeure dans la discographie de Paul McCartney

Plan du dossier :

I Album McCartney             II  Album McCartney II
Présentation de l’album         Présentation de l’album
Le trailer officiel                     Le trailer officiel
Les différentes éditions         Les différentes éditions
un extrait du DVD bonus       un extrait du DVD bonus
La trackilisting en détail          La trackilisting en détai
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III L’interview

Paul McCartney a accordé une interview à la maison de disques à l’occcasion de la sortie de McCartney et McCartney II dans leurs versions remasterisée. Vous pourrez très vite retrouver cet interview.

McCartney         
 

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Présentation de l’album:
Accueilli lors de sa première sortie en avril ’70 comme le premier album « solo » le plus aimé de tous les temps, McCartney, un tube énorme classé N°1, contenait les titres intemporels “Every Night” et “Junk” en plus du classique immortel, “Maybe I‟m Amazed”.

Paul McCartney a supervisé personnellement tous les aspects de cette réédition. Le remastering a été effectué aux studios d’Abbey Road par la même équipe qui vient de terminer les nouveaux masters de tout le catalogue des Beatles.

Contexte:
En septembre 1969, alors que sort l’album Abbey Road des Beatles, John Lennon annonce aux trois autres Beatles son départ du groupe. Pour Paul c’est un choc et il se retirera avec sa famille en Ecosse pendant quelques mois, tout d’abord pour surmonter cette épreuve et ensuite pour réfléchir sur lui-même et sa vie.
Peu de temps avant Noël 1969, Paul commence à enregistrer de nouvelles chansons. Il travaille d’abord chez lui à Cavendish Avenue à Londres sur un quatre-piste qu’il vient tout juste d’acquérir avant d’aller aux studios Morgan et aux studios d’Abbey Road en février 1970 afin d’apporter une touche finale à ses chansons.

Dates et lieux d’enregistrement:
Décembre 1969 – Février 1970
Studio de Paul McCartney à Cavendish Avenue, St. John’s Wood, Londres;
Morgan Studios, Londres;
EMI Studios, Abbey Road, Londres.

Date de sortie:
L’album McCartney sort le 17 avril 1970, accompagné d’une lettre destinée à la presse dans laquelle Paul répond à des questions posées par Peter Brown.

Singles:
Il n’y a pas eu de single pour cet album.

Le saviez-vous ?
C’est sous le pseudonyme de Billy Martin que Paul McCartney réserva les studios Morgan et d’Abbey Road en février 1970.

Le trailer officiel

Les différentes éditions

McCartney est disponible dans de nombreux formats :

– Edition Standard : 1CD digipack, remasterisé avec les 13 titres originaux.
– Edition Spéciale: 2CD digipack, remasterisé avec les 13 titres initiaux, un 2ème CD contenant 7 titres bonus dont des prises inédites des titres “Suicide” et “Don‟t Cry Baby”, avec un bonus supplémentaire: un « live » rare de “Maybe I‟m Amazed” enregistré en 1979.
– Edition Deluxe : 2CD+1DVD avec un packaging luxueux qui contient un bonus exclusif : un DVD avec des séquences rares ou inédites, un livre extraordinaire de 128 pages (reliure brochée) avec des photos exclusives et inédites prises par Paul et Linda McCartney, les graphismes de l’album initial, des versions haute-résolution de l’album et des titres-audio bonus à télécharger, plus l’histoire illustrée du ‘making of’ de l’album, des notes détaillées sur chaque titre des deux disques audio et une notice explicative de l’historique du matériel filmé.
– 2LP correspond aux 2CD audios de la version spéciale (pressage 180grs audiophile) assorti de la possibilité de télécharger toute la partie audio en mp3.

DETAIL TRACKLISTING McCartney I :

Edition standard – 7232144

1. The Lovely Linda
2. That Would Be Somethin
3. Valentine Day
4. Every Night
5. Hot As Sun / Glasse
6. Junk
7. Man We Was Lonely
8. Oo You
9. Momma Miss America
10. Teddy Boy
11 Singalong Junk
12. Maybe I’m Amazed
13. Kreen-Akrore

Edition spéciale – 7232797
CD1: comme edition standard
CD 2 – Bonus Audio Tracks
1. Suicide [Out-take]
2. Maybe I’m Amazed [From One Hand Clapping]
3. Every Night [Live At Glasgow, 1979]
4. Hot As Sun [Live At Glasgow, 1979]
5. Maybe I’m Amazed [Live At Glasgow, 1979]
6. Don’t Cry Baby [Out-take]
7. Women Kind (Demo) [Mono]
Edition deluxe – 7232799
CD1&2: comme edition spéciale
DVD – Bonus Film
1. The Album Story
2. The Beach
3. Maybe I’m Amazed Music Video
4. Suicide [from One Hand Clapping]
5. Every Night [Live at Concert for the People of Kampuchea]
6. Hot As Sun [Live at Concert for the People of Kampuchea]
7. Junk [MTV Unplugged]
8. That Would Be Something [MTV Unplugged]
Edition vinyl – 7232812
comme edition spéciale

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McCartney II     

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Présentation de l’album
McCartney II, sorti à l’origine en mai ’80, marquait le retour de McCartney en solo après neuf ans de tournées, période qui avait produit plusieurs très grands succès avec Wings. Classé N°1 en Angleterre et N°3 aux Etats-Unis, l’album était remarquable pour les titres devenus standards tels que “Coming Up”, “Waterfalls” et “Temporary Secretary”.

Paul McCartney a supervisé personnellement tous les aspects de cette réédition. Le remastering a été effectué aux studios d’Abbey Road par la même équipe qui vient de terminer les nouveaux masters de tout le catalogue des Beatles.

Dates et lieux d’enregistrement:
Juin 1979 – Juillet 1979
Studio de Paul McCartney à Peasmarch, East Sussex.

Singles:
– « Coming Up / Coming Up (live)-Lunch Box-Odd Sox » (11 avril 1980);
– « Waterfalls / Check My Machine » (13 juin 1980);
– « Temporary Secretary / Secret Friend » (15 septembre 1980).

Chansons ajoutées sur les albums réédités depuis 1993:
« Check My Machine », « Secret Friend » et « Goodnight Tonight ».

Le trailer officiel

Les différentes éditions

McCartney II sera disponible dans de nombreux formats :

– Edition Standard : 1CD digipack, remasterisé avec les 11 titres originaux.
– Edition Spéciale: 2CD digipack, avec l’album initial remastérisé plus 8 titres en bonus-tracks, dont des faces « B » et autres prises alternatives. Le bonus-CD audio contient le tube N°1 “Coming Up (Live at Glasgow, 1979)” ainsi que le standard des fêtes de fin d’année, “Wonderful Christmastime.”
– Edition Deluxe : 3CD + 1 DVD avec un packaging spécial – de l’album McCartney II contenant non seulement un DVD bonus exclusif avec du matériel filmé rare et inédit (dont des performances de „Coming Up‟ et la nouvelle vidéo du titre inédit „Blue Sway‟) mais également 8 bonus-tracks audio rares et réservés à cette édition. Comme contenu supplémentaire, l’édition deluxe de McCartney II aura un livre exceptionnel de 128 pages (reliure pleine) avec de très nombreuses photos inédites prises par Linda McCartney, les graphismes de l’album et des singles d’origine, des versions haute-résolution de l’album remastérisé à télécharger, une histoire illustrée du ‘making of’ de l’album, des notes détaillées sur chaque titre des trois disques audio, et une notice explicative de l’historique du matériel filmé.
– 2LP correspond aux 2CD audios de la version spéciale (pressage 180grs audiophile) assorti de la possibilité de télécharger toute la partie audio en mp3.

Un extrait du DVD bonus

DETAIL TRACKLISTING McCartney II :

Edition standard – 7232156
1. Coming Up
2. Temporary Secretary
3. On The Way
4. Waterfalls
5. Nobody Knows
6. Front Parlour
7. Summer’s Day Song
8. Frozen Jap
9. Bogey Music
10. Darkroom
11 One Of These Days

Edition spéciale – 7232798
CD1: comme edition standard
CD 2 – Bonus Audio Tracks
1. Blue Sway [With Richard Niles Orchestration]
2. Coming Up [Live At Glasgow, 1979]
3. Check My Machine [Edit]
4. Bogey Wobble
5. Secret Friend
6. Mr H Atom / You Know I’ll Get you Baby
7. Wonderful Christmastime [Edited Version]
8. All You Horse Riders/Blue Sway
Edition deluxe – 7232800
CD1&2: comme edition spéciale
CD3: Bonus Audio 2
1. Coming Up [Full Length Version]
2. Front Parlour [Full Length Version]
3. Frozen Jap [Full Length Version]
4. Darkroom [Full Length Version]
5. Check My Machine [Full Length Version]
6. Wonderful Christmastime [Full Length Version]
7. Summer’s Day Song [Original without vocals]
8. Waterfalls [DJ Edit]
DVD – Bonus Film
1. Meet Paul McCartney
2. Coming Up Music Video
3. Waterfalls Music Video
4. Wonderful Christmastime Music Video
5. Coming Up [Live at Concert for the People of Kampuchea]
6. ‘Coming Up’ [taken from a rehearsal session at Lower Gate Farm, 1979]
7. Making the Coming Up Music Video
8. Blue Sway
Edition vinyl – 7232813
comme edition spéciale

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III. Interview de Paul McCartney au moment de la sortie des remasters McCartney et McCartney II

1) Etiez-vous nerveux à propos du gros héritage des Beatles lors de la sortie de votre premier album solo McCartney ? Pouvez-vous décrire ce que vous ressentiez personnellement à l’époque et l’influence que ça a eu sur l’album ?

Le fait que j’allais le faire moi-même et ce de façon très rudimentaire a eu un effet sur l’album. Avant on était à Abbey Road, on avait un ingénieur, on avait des aménagements anciens. Et maintenant, j’étais dans une sorte de période post-Beatles et pour continuer à enregistrer, il me fallait juste un enregistreur à la maison et utiliser mon salon comme studio. Curieusement c’est ce que beaucoup de personnes font aujourd’hui, mais alors personne ne le faisait vraiment.  J’ai juste pensé, regarde, mettons une de ces machines du studio, qui était un quatre pistes Studer. Et il y a encore de superbes machines, elles utilisent des bandes pouces et un ingénieur m’a expliqué la raison pour laquelle tu peux y ajouter plus de batteries et de basses, c’est parce qu’elles ont physiquement un plus long ruban. J’ai dit, ‘que ce son est dingue’, mais apparemment c’est vrai, ça sonne mieux parce que vous avez juste plus de place sur la bande pour enregistrer.  Alors j’ai simplement eu une de ces bandes dans le salon et quand j’avais une minute, j’allais juste là et faisais quelque chose, réglais le kit de batterie en place, comprenais comment faire le tambour, essayais une chanson et écoutais ce que ça rendait, au casque. Et si je n’aimais pas ça ou si le son de la batterie n’était pas assez fort, j’approchais le micro. C’était très simple – un moyen très rudimentaire de faire ça, mais ça marchait pour moi. Mais certains des meilleurs morceaux ont été enregistrés dans des conditions très rudimentaires. Pensez à Heartbreak Hotel ou à Whole Lot of Shaking de l’époque Rock’n’Roll, ou encore aux débuts de Beck où toutes ses chansons étaient enregistrées de cette manière-là dans sa chambre. Et il y a une énergie dans cette façon de faire, et une intimité qui vient avec. Alors, ouais, j’avais juste l’enregistreur. Je me souviens en train de brancher les micros directement à l’arrière de cette grande machine Studer, et j’avais juste à enregistrer la batterie, un peu de guitare, un peu de basse, un peu de guitare électrique, à chanter un peu. J’ai pensé, ouais, ça va le faire et je m’y suis simplement mis. J’avais un tas de morceaux – et je pensais: ‘Qu’est-ce que je n’ai pas?’ Bien, je n’avais pas de morceau acoustique alors j’ai fait Every Night. Je n’avais pas de morceau avec piano alors j’ai fait Maybe I’m Amazed. Il y avait des petits instrumentaux qui étaient juste pour moi, comme Momma Miss America. C’étaient des petites choses excentriques, mais maintenant j’ai beaucoup de personnes qui me disent ‘Wow!’ C’était vraiment un peu révolutionnaire, mais c’est quelque chose que les gens font maintenant. C’est devenu plus banal de faire ça de nos jours.

2) Aviez-vous prévu de produire un album entièrement par vous-même après les Beatles ?

Vous savez, McCartney I était mon premier album solo après les Beatles, et il était celui sur lequel je jouais de tous les instruments. Alors c’est un album particulier. Il y avait peu de personnes qui avaient fait ça, je savais que Stevie Wonder avait fait ce genre de choses mais c’était la première fois que je faisais ça. Ensuite j’ai fait McCartney II qui était le deuxième album que j’ai produit en y jouant de tous les instruments, alors ce thème les a relié – le fait que j’avais joué et chanté toutes les chansons. Il nous a semblé que c’était une bonne idée de les sortir ensemble. J’avais toujours gardé au fond de mon esprit qu’il pourrait y avoir un genre de McCartney III mais quelque part ça s’est transformé en The Fireman par exemple. Le dernier de The Fireman, Electric Arguments, pourrait faire partie de cette collection … parce que j’y ai joué de tous les instruments dessus.
Les conditions étaient tellement lourdes au moment de la séparation des Beatles. Il y avait tellement de problèmes au niveau des affaires lorsque le nouveau manager Allen Klein est arrivé. Nos relations au sein du groupe sont devenues très tendues et il y avait toutes sortes de grosses réunions – et tout cela a mené à la dissolution des Beatles. Pour moi, un des plus grands regrets lorsque les Beatles se sont dissous était que nous n’allions plus faire de musique ensemble. Ok, le fait que nous étions potes, la séparation a brisé le coeur, mais au regard de tout ça, il y avait aussi cette chose que nous avions faite, vous savez, et qu’allions-nous faire de toute notre musique ? Alors pour moi, la chose à faire était de continuer. C’était le seul moyen que je voyais sans faire beaucoup de bruit. Simplement enregistrer des morceaux moi-même. Qui est ce que j’ai fait – j’avais un enregistreur à la maison, et j’ai fait quelques enregistrements très basiques, et c’est devenu McCartney I. Puis j’ai refait la même chose plus tard pour McCartney II.

3) Aviez-vous certains objectifs pour la création de l’album? Etiez-vous impatient d’utiliser certains styles musicaux que vous n’aviez pas encore exploités ?

Ce n’était pas tellement les courants que je n’avais pas eu la chance d’utiliser avec les Beatles – c’était juste maintenant le temps de les utiliser. Ne pas exploiter les courants, Beatles ou pas – ce n’était pas ça qui m’avait empêché de faire des choses avec les Beatles et que tout à coup je me suis permis de les utiliser quand j’étais tout seul. C’était plus une question – qu’est-ce que j’avais fait avec les Beatles et que maintenant je n’allais pas faire. C’était effrayant. Alors j’ai fait quelques petits trucs pour mon compte personnel et ensuite je les ai joués devant quelques personnes qui m’ont dit : ‘Wow, c’était vraiment intéressant’, ou ‘amusant’ ou ‘cool’. C’est là que je me suis dit que ce serait un album – il est bizarre mais c’est un album.

4) Quelles chansons de l’album résonnent encore pour vous? Y a-t-il des chansons qui restent à part ?

Oui, Maybe I’m Amazed résume cette époque à mes yeux – Linda et moi étions juste ensemble et cette chanson était à propos de mon étonnement d’être avec cette fille formidable. Je pense que ça a simplement marché. Je n’ai pas vraiment stressé – j’ai simplement mis des paroles comme ‘hung me on a line, pull me out of time’; juste des petites phrases qui me sont venues à l’esprit quand je pensais à cette relation. Ça résume la période et le sentiment pour moi, et je pense que c’est probablement celle de l’album que les gens diront que c’était la meilleure.

5) La version live de « Maybe I’m Amazed » est devenue un hit quand elle est sortie en 1976. Pourquoi ne pas avoir sorti ce titre en single ?

Je n’ai jamais eu de chance avec les singles, j’ai toujours fait le mauvais choix – c’est vraiment drôle et ça ne me gêne pas que ce soit ainsi – on ne peut pas tout comprendre. Je crois que c’était Get Back, un morceau auquel je n’y croyais pas, et c’était Twiggy qui avait dit ‘oh, c’est un morceau génial’ et j’ai pensé ‘Quoi? C’est juste un petit boeuf…?’ C’était pareil avec Maybe I’m Amazed: j’ai pensé que c’était bien et que j’aimais ce que cela signifiait personnellement mais je n’étais pas sûr que d’autres que moi penserait la même chose. Mais comme je l’ai dit, je n’ai pas de chance avec les singles.

6) La qualité durable de l’album doit beaucoup à la production avant-gardiste. Pensez-vous que la remasterisation révèle davantage cet aspect ?

Oui, je souhaiterais dire la bonne chose qu’apporte la remasterisation, c’est que vous pouvez entendre encore plus. Elle rend la qualité meilleure – on a l’impression d’y être – ça sonne comme lorsque j’ai fait l’enregistrement. C’est un son pur, plus précis et de qualité. Tout ce qu’il y a sur l’album va être amplifié par la remasterisation et on pourra mieux l’entendre. Ainsi c’est une sorte de chose avant-gardiste – c’est ce qu’on pourrait dire maintenant, une chose avant-gardiste – mais pour moi, c’était juste explorer d’autres horizons, faire des sons. Sans me soucier de comment ça aller prendre tournure, parce qu’avec les Beatles c’était plus comme, c’est le prochain single des Beatles. Avec ça il y avait  – je ne l’avais vraiment pas fait avec quelque chose en tête et puis d’autres personnes m’ont dit ‘Oh, alors c’est votre nouvel album ?’ – j’ai été convaincu.

7) Que signifie le bol avec les cerises renversées sur la pochette?

Non ce n’est pas un bol de cerises, et vous le verrez dans la nouvelle illustration, Linda et moi étions en vacances et il y avait beaucoup d’oiseaux à l’extérieur de la petite villa que nous avions louée. Il y avait un petit mur bas et nous avions l’habitude d’aller au bar pour récupérer un tas de cerises glacées et nous avions découvert que les oiseaux les appréciaient vraiment. Vous le verrez sur l’illustration du remaster – vous y verrez tous les oiseaux mais que nous avions masqués. Ça ressemble à une passerelle à travers l’espace – une autoroute qui traverse l’univers avec des cerises dessus. C’était très mystérieux, mais nous aimions justement l’image que ça rendait – un peu étrange pour une couverture d’album. Donc c’était l’arrière de la pochette et devant il y avait une photo de moi avec Mary qui était alors bébé dans mon blouson parce qu’il faisait froid.  Donc c’était censé être le dos de la pochette de l’album. Linda savait que j’allais sortir un album alors elle a pris toutes ces photos de moi avec une guitare, appuyé contre un mur avec une guitare et nous les avions envoyées à l’un de nos amis David Putnam, qui est maintenant Lord Putnam.  Il les a toutes regardées et il a dit ‘Bon, il y en a seulement une’ et nous avons demandé ‘oh ? laquelle?’ et il a dit ‘celle avec le bébé bien sûr !’ Quand nous sommes rentrés, nous pensions que c’était tellement évident – parfois vous avez besoin que quelqu’un d’autre vous le fasse remarquer. Vous pouvez être bon à quelque chose et puis quelqu’un dira que celle-là est la mieux et vous vous dites ‘Ah ouais’. Cette photo est maintenant devenue celle qui apparaît à l’esprit des gens quand ils pensent à la pochette de l’album. Nous faisions simplement ce que nous voulions et pas nécessairement en respectant les codes.