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Interview de Paul (Archive 2009)
19 janvier 2014
18:05:55
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Dominique Grandfils
Administrateur
Nombre de messages du forum : 1878
Membre depuis :
27 décembre 2013
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La première interview de Paul pour la promotion de son nouveau CD live, Good Evening New-York City

Paul McCartney a accordé hier, au site internet du journal italien PANORAMA, une interview dans laquelle il parle de son actualité récente, la sortie du CD " Good Evening New York City ", mais aussi de son amitié avec John Lennon, Michael Jackson et de sa vision de la chanson "parfaite".

"La gloire des Beatles, ne m'a jamais protégé des soucis de la vie."Journal Panorama, article paru le 24 Novembre 2009 :
Sir Paul parle de la douleur au journal Panorama. Que, quand le destin a frappé à sa porte, il a enlevé sa femme Linda et deux vieux amis: George Harrison et John Lennon. Mais il parle aussi de la chanson parfaite et de son amitié avec Michael Jackson.

"Bonjour, je suis Paul j'appelle d'Angleterre. Comment allez-vous? ".Il s'est présenté ainsi, sans fioritures ou sans la cour qui le précède, lui, l'homme qui a inventé la pop et la notion de pop star. "Chers collègues, nous ne serions rien aujourd'hui sans Paul McCartney, ou alors dans le bureau avec une cravate autour du cou", a déclaré Bono lors d'une cérémonie pour la remise d'un Grammy d'honneur. Et personne n'a osé le contredire.

"Ce jour-là j'ai compris le sens de ma carrière d'avoir évité à quelques millions de personnes de porter une cravate dans le métro à 8 h du matin,« ajoute Sir Paul: « Je ne connais aucun autre mot en italien, passons à l'anglais."

Nous devons nous assurer d'abord que vous êtes bien Paul McCartney et non un sosie ...
Eh bien je vous donne quelques nouvelles de moi : D'abord, je suis vivant. L'histoire d'un accident de voiture dans lequel je suis mort, peut-être décapité, a été inventé par un DJ américain. Pour donner de la crédibilité à la légende, il a ensuite créé un lien entre mes pieds nus sur la pochette d'Abbey Road et une cérémonie funèbre en Inde. Vous savez, à cette époque des hippies faisaient courir le bruit qu'ils avaient vu un hippopotame volant rouge et personne ne les prenaient pour des imbéciles. En Amérique, on m'a demandé mille fois si j'étais Paul ou son clone. J'avais préparé une réponse toute faite : «Je ne suis ni Paul ni son clône , mais je suis sorti hier soir avec ta femme."
Il reste une curiosité: pourquoi sur la couverture de «Abbey Road» êtes-vous nu-pieds?
J'avais une paire de chaussures inconfortables qui me faisaient mal aux doigts de pied. Après quelques minutes je me suis décidé à me mettre pieds nus.

L'été dernier, il est retourné jouer au Shea Stadium de New York (démoli, reconstruit, et maintenant appelée Citi Field)... 44 ans après le spectacle historique des Beatles. Nostalgie?

Revenir sur la scène du crime est une perversion irrésistible pour nous, les artistes. La magie de cette nuit se retrouve sur le coffret GOOD EVENING NEW YORK CITY un CD et un DVD dont je suis vraiment fier. On est venu me voir de tous les coins du pays et cette fois, je vous le jure, tout le monde a été capable d'entendre les chansons.

La première fois, cependant, comment ça s'est vraiment passé?

C'était une catastrophe. Ca me paraît bizarre de penser que personne n'a jamais entendu l'un des concerts les plus célèbres de l'histoire. En 1965, nous avions signalé sur scène que nous avions une amplification de ridicule, à peine plus forte que celle du Cavern Club de Liverpool. Le résultat a été que nous n'avons rien entendu sur scène. Idem pour les spectateurs, hormis ceux des deux premières rangées. Il y avait 40 mille fans fous devant quatre gars qui portaient un casque qui flottait . Vu de l'extérieur ça a dû être un spectacle surréaliste. C'était un moment unique en tout cas. De là où j'étais, j'ai vu des centaines de jeunes filles en pleurs qui se sont littéralement arrachés les cheveux. Et je pensais, mais est-ce vous crier pour nous ou parce que vous avez mal ?
À propos du retour sur la scène du crime, qu'avez-vous ressenti quand vous avez  joué sur le toit du Ed Sullivan Theater, à New York, dans le cadre du "David Letterman Show" (le concert intégral figure sur le DVD bonus de " GOOD EVENING NEW YORK CITY")?

Après quelques secondes de la première chanson J'ai fermé les yeux pendant environ dix secondes. Quand je les ai rouverts j'ai "vu" George Harrison à ma gauche. Pendant une fraction de seconde c'était comme si je me retrouvais sur les toits de Londres comme on l'a fait en 1969. Je ne parlerais pas vraiment de flashes, mais plutôt des échos du passé. Et les échos, tout le monde le sait, dure plus longtemps que les flashes.

Lorsque vous avez un doute sur un épisode de l'époque des Beatles, vous en parler avec Ringo Starr?

Oui, avec des résultats horribles. Nos conversations sur le passé sont plus ou moins semblable: Ringo, tu te souviens quand John se jeta dans la piscine depuis le premier étage d'un hôtel à Monaco? Il a dit non, Paul, George m'a dit que la chute date de l'année précédente à Paris. On nous prend pour des hommes vieux et idiots, mais la période Beatles, avec une telle intensité, est au moins l'équivalent de trois vies humaines.

J'ai donc mis Paul McCartney à l'épreuve: Se souvient-il de la façon dont John Lennon a réagi la première fois, que Paul lui fit entendre "Yesterday"?

Il riait, ajoutant qu'il avait l'impression d'entendre une mélodie déjà connue. "Et tu crois que ça pourrait fonctionner?" Ca c'était sa question. Pendant plusieurs mois, le titre provisoire de la chanson a été Scrambled Eggs (oeufs brouillés, ndlr).

Quelle était l'état de vos relations avec John en Décembre 1980, avant qu'il ne soit tué par Mark Chapman?

John était dans une période où nos relations étaient plus que bien. Avant et après les Beatles on s'était querellés avec fureur sur tous les sujets possibles et imaginables. En 1980, on réussissait à parler pendant 10 minutes sans s'insulter au  téléphone.A la onzième nous dit: On pourrait se friter un peu maintenant ou pas "?

Être un Beatle est-ce que ça a adouci les mauvais coups de la vie?

Depuis quelques temps, j'ai cru que ma position avait le pouvoir d'anesthésier les tragédies. Mais en grandissant, nous apprenons à la dure que l'argent et le succès ne nous mettent jamais l'abri de notre destin. Quand la maladie m'a enlevé Linda, la seule femme avec qui j'ai eu une complicité totale, je m'en foutais royalement à ce moment là, d'avoir écrit Yesterday ou Let It Be.
Et puis George Harrison est décédé d'un cancer. Quand avez vous été mis au courant de sa maladie ?

Tout était clair dès le début, mais pendant longtemps, nous avons oublié son état . Nous avons agi comme une famille où certaines choses sont cachées . C'est le dernier stratagème pour éviter de souffrir, pour ne pas entendre la douleur qui vient et vous paralyse. Quand j'y repense ça me fait froid dans le dos, et cette sensation-là, par contre ne s'éteindra probablement jamais plus ...
Sir Paul, comme vivez-vous votre légende?

Je ne regarde pas en arrière et je n'ai jamais relu mes journaux intimes. Si je m'arrête et que je pense aux gens, sur la façon dont beaucoup m'ont dit que la musique des Beatles a changé ma vie, je ressens un peu d'inquiétude ». Entendre les chansons à la radio aujourd'hui comme il y a quarante ans est quelque chose qui va au-delà de toute imagination. Dans tout ce va et vient, tout passe, tout lasse mais les Beatles non. Dans cette musique il y a quelque chose qui parle au cœur et les oreilles du peuple. Et je suis surpris de penser que derrière tout cela je suis aussi présent.
Et dire qu'à l'origine vous ne vouliez pas être le bassiste du groupe...

Nous étions à Hambourg vers 1961. Stuart Sutcliffe, notre bassiste d'alors, est tombé amoureux d'une fille nommée Astrid et il a tout laissé tomber. Il a décide que dans la vie  il fallait juste faire l'amour et peindre. Deux activités nobles, mais pas très rentables. Mais on était heureux pour lui ... comme pour nous la musique était la plus importante, le rôle de bassiste correspondait à celui du loser dans le groupe. Le mec timide et un peu "maladroit qui se trouve dans un coin de la scène dans l'obscurité. Et moi je ne voulais pas être ce mec-là. Alors j'ai accepté et, après tout, j'ai restauré la dignité du bassiste à un rôle que tous considérait comme mineur, et de loin.
Est-il vrai que votre fortune s'élève à plus de 750 millions de livres?

Ca, je ne sais pas, alors je peux vous donner le numéro de téléphone de mes comptables, si vous voulez...

Est-ce qu'il y encore quelque chose de normal et d'ordinaire dans la vie de Paul McCartney?
Presque tout, croyez-moi. Le changement commence quand je monte sur scène et qu'il y a 40 mille personnes dans une frénésie pour m'attendre. Cela, je l'avoue, ne fait pas partie de la vie d'un mec de soixante sept ans. Mais j'adore passer du temps en tournée. Habituellement, je me lève à 6 heures et demi, je prépare le petit déjeuner pour ma fille (Béatrice, 6 ans, née de la relation avec Heather Mills, ndlr). Mes oeufs brouillés sont la fierté de la maison. Puis je l'emmène à l'école en voiture. Je ne peux même pas prononcer le nom de la maman. Ca fait partie de l'accord  signé après le divorce. Vous ne voulez pas que je me prenne une pénalité quand même ...
Quelle est la taille du matériel hifi au domicile des McCartney?

Ma relation avec la technologie n'a jamais commencé en fait. Alors que le monde entier est parti à la découverte de la musique numérique, j'ai juste acheté récemment un équipement stéréo. Et pour dire la vérité c'est la seule chose que j'aime écouter.

Dans "GOOD EVENING NEW YORK CITY" vous jouez sur un ukulélé que vous a donné George Harrison...

George avait appris à jouer pendant les vacances dans sa villa à Hawaï. Chaque fois qu'il venait chez moi, avec l'instrument on essayait d'improviser ensemble. Heureusement, il n'y a pas d'enregistrements de ces "moments ukulélé. Notre carrière aurait sans doute subi des dommages irréparables.

Comment la collaboration avec Michael Jackson a-t-elle débuté ? Etait-ce une réunion spontanée entre deux talents purs ou une réunion d'affaires organisée par les maisons de disques?

Le jour de Noël, je pense en 1981, le téléphone sonne à la maison vers 10 heures du matin. Une voix chuchote: Monsieur McCartney est-ce que vous aimeriez entendre certaines de mes chansons? Et ça m'ennuie, je ne vous connais pas personnellement,si vous voulez me faire parvenir des cassettes, faites-le. Puis, embarrassé, me dit: Monsieur, je suis Michael Jackson, vous ne me reconnaissez pas? Depuis ce jour-là est née une grande amitié. Michael était un homme non préparé à la vie parce que sa vie était la musique. Il ne marchait pas, il dansait. Il ne parlait jamais, il chantait. Ses conseils aux musiciens ne sont pas techniques mais poétiques. Des choses comme: Quand vous prenez cette note sur le piano, ne soyez pas dur, jouer comme si vous aviez le plus beau coucher de soleil en face de vous. Vous verrez qu'il aura un son totalement différent.

La musique des Beatles, a-t-elle été visionnaire ou psychédélique, on n'a jamais renoncé à ce goût populaire pour la mélodie. Nul n'est plus en mesure d'écrire des chansons si accrocheuses sans tomber dans la banalité. Quel était votre secret?

Aujourd'hui on produit des disques qui semblent sortir d'une aciérie. On entend des bruits, des rythmes et des mélodies qui sont zéro. Ceci, bien plus que le téléchargement illégal, a déclenché la crise dans le marché du disque. Mais pourquoi devrais-je payer pour repartir avec un CD de bruits? Alors, oui je préfère le son de ma perceuse.

Alors quelle était la méthode Beatles ...

Je ne veux pas paraître prétentieux, mais notre travail sur les chansons a été extraordinaire.Il y avait la plus grande attention portée aux détails, l'obsession maniaque d'avoir des chœurs mémorables, le désir d'expérimenter et de répéter un même refrain 30 fois jusqu'à ce qu'il ait atteint l'équilibre parfait entre la voix. Si tous ces soins, avec la détermination d'un artisan, sont apportés, alors vous obtenez la chanson parfaite. Nous quatre avions le plus grand respect pour la musique. Nous avons traité nos chansons avec le soin et l'attention des architectes pour leurs plus grands chef d'oeuvre. Aucune construction moderne ne peut supporter la concurrence avec les grandes œuvres du passé. Car derrière les grandes œuvres, il ya toujours un excellent travail. Derrière une grande partie de la musique d'aujourd'hui,  il n'y a pas de travail.
Et ça s'entend.

Source : Blog Panorama.it/

Traduction : Philippe P.

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