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Live at the BBC, Vol. 2 – ‘Pop Profile – JOHN’
13 janvier 2014
11:17:22
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Dominique Grandfils
Administrateur
Nombre de messages du forum : 1879
Membre depuis :
27 décembre 2013
sp_UserOfflineSmall Hors ligne

Mais que racontent-ils à Brian Matthew ?

Certains d’entre vous se sont dit que ce serait bien de comprendre les quatre ‘Pop Profiles’ qui terminent les deux CD des Live à la Beeb…
Je vous propose leurs traductions… Pour des raisons pratiques, je vous les propose séparément, ainsi vous pouvez les lire petit à petit sans avoir à trop jouer de la souris !!! Vous retrouverez les ‘Pop Profiles’ des trois autres ‘Fabs’ dans les autres topics similaires…

Enjoy !

‘Pop Profile’ de JOHN – enregistré le 30 Novembre 1965

Brian – John, vous avez été, de temps en temps, critiqué – attaqué, même, ce serait un mot plus juste – sur l’idée que vous ne vous souciez de rien ni de personne. Je suis sûr que ce n’est pas vrai. Pourriez-vous nous parler de la chose dont vous vous souciez le plus ?

John – La première chose qui me vient à l’esprit est, bien entendu, ma famille et moi. Je me soucie d’eux, donc ce qui a été dit est faux. Il y a plein de choses dont je me soucie. Si je suis connu pour ne pas m’intéresser à certaines choses, ce sont celles dont beaucoup de gens ne se soucient pas non plus… Il n’y a qu’un petit groupe de personnes que ça intéresse – et je ne suis pas l’un d’eux… Toutes ces choses qui, en règle générale, ne présentent aucun intérêt pour moi (et qui en ont un pour d’autres). Ce n’est pas un pêché ni un crime

Brian – Non, bien sûr…

John - … mais c’est ce que pensent certains. Mais je ne m’y attarde pas, ces choses sont très générales. Et ce n’est que lorsqu’elles croisent mon chemin que je me rends compte qu’elles ne m’intéressent pas, parce qu’elles ne m’étaient jamais venues à l’esprit auparavant.

Brian - Parlez-nous un peu de votre maison… Est-elle grande, quelle surface fait-elle ?

John – Elle se situe dans ce qu’on appelle le ‘stockbroker area’. Tout le monde dit que c’est là que les pop stars … je ne sais pas pourquoi les autres pop stars s’installent dans ce type d’endroit. J’y ai emménagé car c’était la troisième maison que j’avais visité et que je devais rapidement quitter l’appartement dans lequel j’étais. Peu importe où elle se trouvait, tant que c’était dans un coin plutôt calme. Je voulais vraiment vivre à Londres, mais je voulais être au calme.

Brian – Et quelle est sa taille ?

John – Je ne sais pas mais elle est plutôt grande. Elle avait beaucoup de chambres – l’annonce disait qu’elle en avait dix quand j’ai emménagé – mais en fait toutes les pièces étaient décrites comme des chambres. Désormais il y a à peu près six chambres. La maison est sur trois étages, donc elle est plutôt grande.

Brian – Avez-vous fait des aménagements ?

John – J’ai pratiquement tout fait abattre à l’intérieur. Je voulais juste m’y installer et y vivre à peu près cinq ans, le temps que la fièvre des fans se calme un peu, et ensuite chercher plus attentivement. En fait, je ne pouvais pas vraiment chercher une maison correctement, et encore moins m’y installer ! Quand je l’ai vue elle avait l’air énorme, mais elle semble de plus en plus petite à mesure qu’on s’y habitue. Pourtant à chaque fois que je retourne à Liverpool ou que je rends visite à de la famille, c’est là que je me rends compte à quelle point elle est grande comparée à celles des membres de ma famille. Mais maintenant j’ai l’impression qu’elle est d’une taille normale et qu’on n’a jamais assez de place – j’ai besoin de plus en plus de pièces, comme par exemple une pour mes instruments. J’ai une pièce bleue, verte et … une autre couleur – c’est moi qui l’ai peinte ; cette pièce contient environ quatorze guitares, vingt pianos, orgues et magnétos. Dans une autre pièce il y a toutes ces voitures de course, et une autre encore contient un bureau où je m’installe pour écrire et dessiner. Dans une autre encore il y a un bandit manchot et des jeux de football et des machines dans lesquelles on glisse des pièces de monnaie… En fait ce n’est plus assez grand, j’ai besoin d’un endroit gigantesque

Brian – Et que pouvez-vous nous dire de … je ne sais pas si c’est la toute dernière voiture que vous avez acquise, car vous semblez en avoir eu une grande collection, mais je veux parler de cette grande voiture noire…

John – Oh, la Rolls. Quand j’ai acheté la première, je ne savais pas la conduire, je n’avais pas encore mon permis. Ca ne m’intéressait pas. Et quand tous les autres l’ont passé et l’ont eu je me suis senti tout seul ! Avant j’étais un peu gêné de m’asseoir dans une Rolls – avec des vitres teintées pour rester caché. Mais en fait c’est pratique quand vous sortez tard le soir, que le jour commence à se lever et que vous rentrez d’un club – il fait encore sombre à l’intérieur. Vous fermez toutes les vitres et vous êtes encore un peu dans le club…

Brian – Mais je crois que toute la voiture est noire…

John – Oui, même les roues sont noires. La seule chose qui est encore normale c’est le radiateur – ils ne le faisaient pas en noir à l’époque, mais c’est très bien en argent.

Brian – Mais est-ce que tout est noir à l’intérieur ? Les tapisseries, le bois ?

John – L’intérieur est noir, le tapis et tout le reste

Brian – Je peux comprendre les vitres teintées, mais pourquoi tout en noir ?

John – Parce que j’aime le noir. Si je dois choisir une couleur, que ce soit dans la précipitation ou parce que je sais que je vais devoir vivre avec, je me sens plus à l’aise à choisir le noir. Cela ne me gêne pas si c’est en noir.

Brian – Quand vous êtes venu nous rendre visite dans nos studios l’autre jour, vous (ou quelqu’un d’autre) avez garé la Rolls sur une place de parking où il y avait un ruban ‘interdiction de stationner’. Elle est restée là, sans problème, et quand vous êtes ressorti, vous l’avez reprise et êtes parti. Pensez-vous que c’est une sorte de passeport qui vous ouvre n’importe quelle porte ?

John – En effet, c’est un peu ça, un passeport. Un policier, par exemple, peut fermer les yeux quand il voit une Rolls, surtout une grande Rolls noire. C’est un grand avantage, parfois. D’autres, en revanche, vont s’en prendre à tous ceux qui possèdent des choses très ‘capitalistes’ et ils vont vous titiller juste parce que vous êtes dans une belle voiture, même s’ils vont refuser de reconnaitre qu’ils ont des préjugés. Ils ne connaissent pas le propriétaire, et ils se disent qu’ils se fichent bien de qui c’est, puisqu’on conduit une Rolls

Brian – Vous parlez de capitalisme et tout ça … Avez-vous des tendances politiques ?

John – Je ne sais pas … oui, j’imagine, mais je ne sais pas vraiment où me situer. Vous voyez ce que je veux dire ? Je ne m’attarde pas là-dessus…

Brian – Vos idées entrent-elles dans telle ou telle ligne de parti ?

John – Non, pas dans une ligne de parti dont j’aurais entendu parler. Je n’ai rien contre les gens qui héritent d’une grosse somme d’argent. Cela n’a jamais été un problème. Mais ce qui me dérange c’est de voir qu’il y a encore des gens qui, par ailleurs, sont fauchés comme les blés et meurent de faim.

Brian – Quels sont vos sentiments, vos attitudes en tant que père ? De toute évidence, vous pouvez à votre fils offrir n’importe quelle éducation. Est-ce que c’est ce que vous avez l’intention de faire ? Ou est-ce que vous allez lui donner la voix au chapitre ?

John – De toute évidence ce sont les parents qui choisissent l’école dans laquelle les enfants vont jusqu’à l’âge de quatorze ans. En fait je sais que je ne l’enverrai jamais dans une école privée – à cause de tout ce snobisme. Je ne veux pas qu’il snobe les gens qui n’auraient pas eu la même éducation que lui. Mais les élèves de ces écoles le snoberaient aussi à cause de ce que je suis, donc je ne vais pas lui faire subir ça. Si je l’envoie dans une école ordinaire, s’il allait dans ce genre de lycée, son père serait vraiment plus riche que tous les autres parents d’élèves et il risque aussi d’avoir quelques difficultés à cause de ce que je suis.
Donc, la seule conclusion à laquelle je suis arrivé est qu’il serait mieux de l’envoyer dans cette école française jusqu’à ses douze ans – cette école où les cours sont en français…

Brian – Le Lycée Français

John – Oui, je ne me rappelle jamais son nom. Là bas je me dis que si c’est vraiment comme ils l’affirment, il y a toutes les nationalités, toutes les couleurs… C’est une des seules écoles qui ne se soucient pas des classes sociales…

Brian – Oui, mais au delà de cela, lui donneriez-vous toute liberté de choisir ou tenteriez-vous de le guider ?

John – Je ne sais pas. Je ne m’y vois pas encore… j’essaie de ne pas faire ces choses que je détestais avant, mais pas toutes – parce que certaines de ces choses que je détestais étaient les choses qu’il était juste de faire, même si elles m’ennuyaient à l’époque…

Brian – Avez-vous un exemple en tête ?

John – Oui, c’est une histoire de famille connue – la fameuse ‘la guitare, c’est bien comme passe-temps, mais tu ne gagneras jamais ta vie avec’. Maintenant je sais que… Depuis tout petit j’adorais la musique, et je me demande toujours pourquoi personne ne m’a poussé dans cette voie … peut-être n’en avaient-ils pas les moyens…

Brian – Si l’on s’en tient à ça, John… imaginons que votre fils, quand il aura atteint un âge raisonnable (douze ou treize ans) vous dise qu’il a vraiment envie de faire ceci ou cela, allez-vous l’encourager ?

John – Oui, peu importe ce que c’est. Tout ce que j’espère c’est que ce sera quelque chose que j’aime… Mais ce ne sera pas le cas… Vous voyez, je suis déjà à lui dire ‘Installe-toi au piano’ alors qu’il n’a que deux ans. Quand il y va, il le fait de lui-même… Mais je ne sais pas si c’est le cas de tous les mômes de deux ans et demi. De toute évidence, il va se trouver un peu influencé car il y a toujours de la musique – et de la musique que j’aime – à la maison. En fait je crois que je deviens comme n’importe quel parent !

Brian – Je vois ça !

John – J’essaie d’y réfléchir quand il n’est pas là. J’essaie d’être rationnel. Mais j’imagine qu’au bout du compte ce sera la même chose. J’essaierai de ne pas l’influencer, en tout cas j’y pense.

Brian – Fort de cette expérience, aimeriez-vous avoir d’autres enfants ?

John – Oui… autant que le hasard veut bien nous en donner ‘Allez-y ! Venez !’ J’aime l’idée d’avoir une famille nombreuse

Brian – Merci John

John – C’est moi qui vous remercie. Ce fut un plaisir

Traduction : Mull Of Kintyre

13 janvier 2014
11:35:07
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flamingpie
Six-Fours
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Members
Nombre de messages du forum : 434
Membre depuis :
13 janvier 2014
sp_UserOfflineSmall Hors ligne

Merci pour cette traduction c'est marrant de lire tout ça maintenant surtout concernant l'éducation de ses futurs enfants

Ma capacité de concentration est si courte que je...OH REGARDEZ, UN OISEAU NOIR!!"   Blackbird♫ singing ♪ in the dead of night♪♫

 

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