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Live at the BBC, Vol. 2 – ‘Pop Profile – RINGO'
13 janvier 2014
11:28:02
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Dominique Grandfils
Administrateur
Nombre de messages du forum : 1878
Membre depuis :
27 décembre 2013
sp_UserOfflineSmall Hors ligne

Mais que racontent-ils à Brian Matthew ?

Certains d’entre vous se sont dit que ce serait bien de comprendre les quatre ‘Pop Profiles’ qui terminent les deux CD des Live à la Beeb…
Je vous propose leurs traductions… Pour des raisons pratiques, je vous les propose séparément, ainsi vous pouvez les lire petit à petit sans avoir à trop jouer de la souris !!! Vous retrouverez les ‘Pop Profiles’ des trois autres ‘Fabs’ dans les autres topics similaires…

Enjoy !

‘Pop Profile’ de RINGO – enregistré le 2 Mai 1966

Brian – Ringo, quel a été l’aspect le plus important dans le fait d’être un Beatle ?

Ringo – important ?

Brian – Oui

Ringo – Je ne sais pas, tout est … important dans le bon sens, et sans importance sous d’autres angles

Brian – Qu’est ce qui vous a fait le plus plaisir ?

Ringo – Le plus ? Mettre le doigt dessus est assez difficile. J’adore tout bêtement faire partie des Beatles. C’est ce qui m’est arrivé de mieux. Il n’y a rien de mieux que cela

Brian – Quel aspect de votre vie vous parait le plus appréciable maintenant ? Il semble que pour les Beatles ça se calme un peu

Ringo – Oui, c’est plus agréable maintenant. Avant on travaillait tous les soirs, pour ainsi dire. On était toujours fatigué et on avait toujours faim. Maintenant on a plus de temps pour nous et c’est génial parce qu’on ne se sent plus dépassé. On peut se reposer, puis se remettre au travail.

Brian – Que faites-vous pendant votre temps libre ?

Ringo – Je reste là, assis, à ne rien faire. A écouter des disques. Ce que la plupart des gens font quand ils ont du temps libre.

Brian – Pensez-vous que vous vous contenteriez de ça jusqu’à la fin de vos jours ou y a-t-il quelque chose que vous aimeriez faire en dehors de la musique.

Ringo – Non, pas vraiment. En fait, j’aime faire de la musique, et je pense que je deviendrais une loque informe si je ne faisais plus rien.

Brian – Vraiment...

Ringo – oui, il me serait très facile de devenir un tas assis dans son fauteuil.

Brian – Quel intérêt portez-vous aux choses matérielles ? Avez-vous besoins de ces signes extérieurs de richesse ?

Ringo – Tout ça me plait bien. C’est pour ça que j’en possède. C’est très agréable d’avoir une belle maison et un peu de terrain et quelques biens, vous voyez, comme une voiture ou deux au lieu d’un vieux tacot. Tout cela me plait. Cela plairait à tout le monde, non ?

Brian – C’est certain. Aimez-vous être un père de famille ?

Ringo – Oui, ça aussi ça me plait bien. C’est parce que ça m’apporte beaucoup, car si je me pose dans mon fauteuil, au moins il y a quelque chose qui se passe autour de moi. Il y a au moins le bébé qui me bave dessus ! Toutes ces petites choses. Quel bébé trognon.

Brian – Aimeriez-vous avoir d’autres enfants ?

Ringo – Oui, avec les enfants on s’amuse bien. Ils marchent à quatre pattes autour de vous, cassent les cendriers ou autres…

Brian – Avez-vous déjà pensé à ce que vous voudriez que vos enfants fassent plus tard ?

Ringo – Non, non, je ne sais pas. Vraiment pas.

Brian – Aimeriez-vous avoir une famille de …

Ringo – Ce serait la pire chose qui soit. Dès que le bébé apparait, on a toutes sortes d’idées… ‘Qu’est ce qu’on fait maintenant ? Est-ce que c’est bien de lui dire de faire ceci ?’ En fait, il faut juste suivre le mouvement, mais je n’ai rien prévu pour lui. Tout ce que je veux c’est qu’il se sente bien. Qu’il y arrive.

Brian - Seriez-vous heureux d’avoir une famille de loques informes assises tout autour de vous ?

Ringo – Tant que moi aussi j’en suis une !

Brian – C’est ce que je voulais dire.

Ringo – Cela ne me gênerait pas. Ce serait pas mal. Et comme ça, plus de souci, non ?

Brian – J’imagine !

Ringo – Et c’est vraiment ce qui me plait : pas de souci ! Je déteste ça.

Brian – Vos activités vous mènent-elles à désirer voyager n’importe où et réellement visiter les endroits dans lesquels vous vous êtes rendus mais pas vraiment vus en tant que Beatle ?

Ringo – Non, pas tout de suite

Brian – Où aimez-vous aller pour vos vacances par exemple ?

Ringo – Nous allons toujours dans des endroits calmes. Nous téléphonons toujours au bureau avant et demandons de quoi l’endroit à l'air ; et la secrétaire répond, par exemple ‘oh, il y a de la neige’, car en fait, nous ne sommes pas très bons en géographie. En tout cas moi, je ne suis pas bon. Et si c’est chouette, c’est là que nous nous rendons, en pensant ‘génial, un endroit calme et paisible’. Mais au bout de deux semaines… en fait, je commence à m’ennuyer au bout de deux semaines, et à me fatiguer de rester assis à ne rien faire. Ca a toujours été comme ça.

Brian – C’est très étrange

Ringo – Oui, je ne sais pas trop. Je crois que c’est parce que je suis plutôt casanier. J’adore rester chez moi.

Brian – Vous nous dites que vous aimez passer des disques. Quel genre de disques ? Et écoutez-vous des genres très différents les uns des autres ?

Ringo – J’écoute de tout, vraiment de tout. J’achète de tout et aussi des choses folles. Je deviens fou de gens après avoir écouté un disque, puis j’achète un ou deux disques, et c’est tout. Ensuite, j’écoute un des albums, et je n’y reviens pas. Je fais comme ça pour beaucoup de choses. Je veux quelque chose, je l’obtiens et je m’en lasse.

Brian – D’autres exemples de choses dont vous vous lassez ?

Ringo – C’était très courant quand j’étais enfant. Je répétais ‘j’veux un vélo, donne-moi un vélo’ et une fois qu’on me le donnait je l’échangeais contre une voiture à pédales. Et ma mère me disait ‘on a dépensé beaucoup d’argent pour t’offrir ce vélo’ alors que mon copain avait fabriqué la voiture dans sa cour. Et j’échangeais la voiture contre un tam-tam. Je ne cessais pas de vouloir des choses jusqu’à ce que je les obtienne.

Brian – Donc, même quand vous étiez enfant, vous réussissiez à obtenir ce que vous vouliez ?

Ringo – En fait, je ne voulais pas tant de choses que ça. Un vélo à £8 ou des choses comme ça. Jamais rien de gigantesque. Tout ce que je voulais c’était essayer de les avoir. Et je les obtenais. Puis je m’en débarrassais

Brian – Diriez-vous que vous avez eu une vie plutôt facile ?

Ringo – Oui, plutôt. Je n’ai jamais eu faim. Jamais eu froid. J’ai eu une belle vie. Je ne changerais rien de ce qui m’est arrivé avant. Même si c’est bien mieux maintenant.

Brian – Effectivement.

Ringo – Ca ne me gênerait pas de repasser par tout cela.

Brian – Venez-vous d’une famille nombreuse ?

Ringo – Je suis enfant unique

Brian – Eh bien nous y voilà

Ringo – Oh, ‘eh bien nous y voilà’ – les gens me disent ‘enfant unique. Vous avez dû être gâté’. Mais je n’étais pas si gâté, ma mère travaillait et on n’avait que son salaire. C’est pourquoi je ne demandais jamais à avoir de grosses choses. Je ne demandais que de petites choses, qui peuvent parfois sembler énormes, mais elles ne l’étaient pas.

Brian – Quand vous êtes vous intéressé à la musique ?

Ringo – Quand j’avais quatorze ans, à l’hôpital. Ils devaient nous distraire tout le temps, nous les enfants ; il y avait une sorte d’orchestre dans le service de l’hôpital, et un professeur venait aussi avec un grand tableau sur lequel il y avait des points jaunes et des points rouges et quand elle pointait la couleur jaune, rouge ou verte, on entendait un triangle ou une percussion. Orchestre un peu idiot, mais c’était très amusant, mais je ne voulais jamais jouer avant qu’elle décide de me donner une percussion. Je me battais pour avoir les percussions. C’est là que je m’y suis intéressé pour la première fois. Ensuite, je tapais sur les bureaux, la petite armoire près du lit et ailleurs. Puis je suis rentré chez moi et j’ai installé des bouts de fil de fer et des boites à biscuits en métal et j’ai tapé dessus avec des bâtons. Puis on m’a offert une grosse caisse qui coûtait £30, et ça les rendait tous cinglés. J’avais quinze ans et demi ou seize ans. Je tapais sur cette grosse caisse à un côté. Je tapais en même temps que j’écoutais la BBC.

Brian – Avez-vous pris des cours ou tout ceci était …

Ringo – J’ai suivi à peu près trois leçons. Une fois que je m’y suis intéressé je me suis dit ‘bon, je vais lire la musique et apprendre à jouer’ Je suis allé chez ce petit bonhomme dans sa maison… Il jouait de la batterie, et il m’a dit ‘prends un cahier’ et il s’est mis à écrire, et moi ça ne m’intéressait pas – c’était trop routinier. Que du blabla. Ça m’énervait. Je crois que maintenant je n’aurais pas envie de me mettre à apprendre.

Brian – Voilà que tout ceci touche à sa fin. Il est temps de vous laisser vaquer à vos occupations…

Ringo – Merci beaucoup, Brian. A bientôt

 

Traduction : Mull Of Kintyre

 

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