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27 décembre 2013
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Castor Astral édite la traduction française du livre de Barry Miles : "In The Sixties". Au début des années 1960, Barry Miles était un étudiant en art ; à la fin il dirigeait le label Zapple des Beatles, vivant dans le légendaire Chelsea Hotel de New York. Voici le récit de ce qui s’est passé entre les deux. Durant cette décennie, Barry Miles organise avec Ginsberg et Burroughs la lecture qui marque l’avènement de la Beat Generation à Londres (« International Poetry Incarnation », Royal Albert Hall, 1965), co-fonde la galerie Indica, véritable centre de commande de la contreculture et y lance le premier magazine underground d’Europe, International Times… Le journal de Miles est au plus proche des artistes des sixties, en littérature comme en musique.
Dans une interview pour Rock & Folk, Miles parle de Paul McCartney :Â
"J'avais besoin d'un endroit pour les caisses de livres avant l'ouverture de la librairie et on a entassé ça chez les parents de Peter Asher. Paul McCartney y vivait, Jane Asher était sa fiancée et, en rentrant tard le soir, il a pris l'habitude de fouiller les piles de livres, choisissait ceux qui le tentaient et nous laissait un mot pour qu'on se fasse payer, il a été notre premier client."
"Chez les Asher, c'était comme la maison de Peter Pan et au dernier étage, là où autrefois vivaient les domestiques, à côté des toilettes, une petite chambre de bonne, c'est là que vivait McCartney, depuis des années, depuis 1963 et on était en 1965 ! Il avait un petit lit. A côté de la fenêtre, il y avait un piano de cabaret, assez bas pour que le public vous voie quand vous jouez et sur lequel il a composé des choses comme "Yesterday". Il y avait un grand placard. Une fois, il m'a demandé d'aller lui prendre une paire de chaussettes dans un tiroir et en fait les tiroirs étaient pleines de liasses de dollars. Les Beatles revenaient d'une tournée américaine et il les avait complètement oubliés là . Le seul indice qu'il était un Beatle était sa basse et l'ampli avec Beatles peint au pochoir dessus. Et sous le lit, des piles et des piles de disques d'or qui glissaient et sur lesquels on marchait. Paul n'était pas matérialiste du tout. "
"Quelqu'un m'a parlé de John Dunbar qui voulait ouvrir une galerie et lui en a parlé à Peter Asher. C'est ainsi qu'est née Indica Bookshop and Gallery. La sÅ“ur de Peter Asher, Jane, était la fiancée de Paul McCartney et il nous a non seulement en partie financé, mais il a participé à tout, même les travaux de remise en état. Sauf qu'il fallait mettre des bâches sur les fenêtres pour ne pas être harcelés par les fans agglutinés dehors.Â
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In The Sixties (La Castor Astral) : 20 €.
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