Catégories
Macca

McCartney 1,2,3

© Hulu, McCartney 1,2,3

Trois heures, 6 épisodes de 30 minutes. La rencontre entre la légende des Beatles et le mythique producteur Rick Rubin (Johnny Cash, Run–D.M.C., Aerosmith, Tom Petty, Red Hot Chili Peppers, Rage Against the Machine, Jay-Z, System of a Down, Beastie Boys, Public Enemy, etc.). 

L’occasion de (re)découvrir, la fabrication des grands succès de Paul, surtout des Beatles et quelques morceaux solos: Live And Let Die, Band On The Run, Waterfalls, Check My Machine. Des anecdotes déjà entendues des milliers de fois, mais aussi quelques-unes nouvelles ou peu connues.

On a l’opportunité d’écouter les morceaux en version isolée (ex: que la basse et la batterie) grâce aux multipistes des enregistrements originaux venant directement d’Abbey Road, avec le commentaire de Paul et un Rick Rubin fasciné par la créativité des Beatles et de la façon unique de jouer de la basse de Paul. D’ailleurs Rubin cite un extrait du célèbre interview de John Lennon à Playboy en 1980: « Le jeu de basse de Paul est sous-estimé. Paul était l’un des bassistes les plus innovants de tous les temps. Et la moitié de ce qui se passe maintenant est directement arraché à sa période Beatles… » et prend le soin de ne pas mentionner la suite « [Paul] est égocentrique à propos de tout le reste de lui-même, mais son jeu de basse a toujours été un peu timide« 

On a donc le plaisir de mieux entendre les jeux de basse et guitare de Paul sur différents morceaux. On découvre la ligne de basse de Maxwell’s Silver Hammer qui ressemble à un jeu de tuba que Paul affirme avoir joué, or les experts Beatles s’accordent pour dire que c’était George. La mémoire fait parfois défaut. On en apprend plus sur la fabrication du morceau Tomorrow Never Knows, le solo de Taxman fait par Paul, à la suggestion de George Harrison qui n’arrivait à trouver le bon solo. Il a mis selon George une touche indienne.
Paul joue sur un piano, sur une guitare ou son iconique basse Höfner des riffs et explique leur création ou comment il a pu composer de la musique sans savoir lire et écrire la musique, ce qui étonne les jeunes groupes qu’il rencontre, toujours sous l’œil attentif de Rick Rubin qui écoute comme un enfant fasciné par ce que Paul lui raconte.

Les six épisodes sont disponibles depuis quelques jours sur Disney +.

Par Victor Baissait

Administrateur du maccaclub

Une réponse sur « McCartney 1,2,3 »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *