Paul McCartney a déposé plainte, à New York, contre Sony ATV Music Publishing qui gère les chansons des Beatles.
Le musicien et ses conseils juridiques s’appuient sur la loi américaine qui indique que les artistes peuvent récupérer les droits de leurs oeuvres, trente-cinq ans après l’année de leur première édition, ou jusqu’à cinquante-six ans pour les titres édités avant 1978.
En octobre 2018, cela fera cinquante-six ans que les Beatles ont sorti leur premier simple « Love me Do ». Puis, suivront tous les autres chansons éditées par les Fab Four. McCartney a tenté de trouvé un arrangement avec Sony, mais il n’a pas reçu de réponse. C’est donc la justice américaine qui tranchera. Ce qui ne semble pas être le cas en Grande Bretagne où la réglementation est différente.
Paul McCartney connaît bien ces questions de droits puisqu’il possède, entre-autres, le catalogue des chansons de Buddy Holly. Il avait conseillé à Michael Jackson d’investir dans l’édition musicale, mais n’apprécia guère que ce dernier rachète les chansons des Beatles. Avant son décès, le Roi de la Pop avait été contraint de céder son trésor à Sony pour 702 millions d’euros.
Depuis, Paul McCartney doit régler des droits à la multinationale quand il interprète ses propres chansons, avant de récupérer la part qui lui revient en tant qu’auteur. Cette situation changera peut-être dès octobre 2018, mais cela reste incertain.