
Toute l’équipe de Maccaclub vous souhaite de passer d’agréables fêtes de fin d’année.
Voici le Wonderful Christmas Time filmé à Liverpool, il y a quelques jours.

Toute l’équipe de Maccaclub vous souhaite de passer d’agréables fêtes de fin d’année.
Voici le Wonderful Christmas Time filmé à Liverpool, il y a quelques jours.

Paul McCartney a terminé sa tournée européenne par un triomphe à l’O2 de Londres où il aime se produire avant les fêtes de fin d’année.
Son retour en Grande Bretagne avait été contrarié par une tentative de cambriolage de sa demeure de Cavendish Avenue. La police est rapidement arrivée sur les lieux et nous ignorons si des biens appartenant à l’ex-Beatle ont été dérobés.
Nullement contrarié par cet épisode malheureux, Macca a retrouvé sa bonne ville de Liverpool pour un concert à l’Echo Arena, puis il s’est rendu à Glasgow pour enflammer le SSE Hydro.
Les fans les plus assidus ont assisté aux trois concerts britanniques dont le dernier se déroulait donc ce dimanche 16 décembre à l’O2 Arena de Londres.
Dans les tribunes, on remarquait la présence de Stella et Mary McCartney, Roger Daltrey des Who, l’acteur Rami Malek qui incarne Freddie Mercury dans le film Bohemian Rhapsody, Ron Wood, le guitariste des Rolling Stones et de sir Ringo Starr. Ces deux derniers ont rejoint Paul pour le rappel. Une batterie supplémentaire a été installée sur la scène pour un Get Back historique dans la capitale anglaise. Le public médusé n’en espérait pas tant.
Voici la liste du concert de Londres :
1. A Hard Day’s Night
2. Junior’s Farm
3. All My Loving
4. Letting Go
5. Who Cares
6. Got To Get You Into My Life
7. Come On to Me
8. Let Me Roll It (Foxy Lady coda)
9. I’ve Got A Feeling
10. Let ‘Em In
11. My Valentine
Nineteen Hundred and Eighty-Five
12. Maybe I’m Amazed
13. I’ve Just Seen A Face
14. In Spite Of All The Danger
15. From Me To You
16. Dance Tonight
17. Love Me Do
18. Blackbird
19. Here Today
20. Queenie Eye
21. Lady Madonna
22. Eleanor Rigby
23. Fuh You
24. Being For The Benefit Of Mr. Kite!
25. Something
26. Ob-La-Di, Ob-La-Da
27. Band On The Run
28. Back In The U.S.S.R.
29. Let It Be
30. Live And Let Die
31. Hey Jude
Rappel
32. Birthday
33. Wonderful Christmastime
34. Get Back (avec Ringo Starr & Ron Wood)
35. Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band (Reprise)
36. Helter Skelter
37. Golden Slumbers/Carry That Weight/The End
Les chansons du soundcheck :
1. Jam
2. Honey Don’t
3. All My Loving
4. Coming Up
5. C Moon
6. I Don’t Know
7. Every Night
8. Mrs Vandebilt
9. Ram On
10. Midnight Special
11. Lady Madonna avec l’intro Mass-sage
Après le show, la famille et les amis ont posé dans les loges pour un cliché diffusé par Stella McCartney.

Bonne nouvelle : Maccaclub et Beatles Québec débutent un partenariat.
Nous partageons la même passion et entretenons de chaleureux rapports depuis des années. C’est tout naturellement que nous officialisons cette association qui nous permettra de partager nos infos.
Beatles Québec fondé fin 1994 rassemble les fans canadiens francophones des Fab Four. Depuis de nombreuses années, nous avons tissé des liens amicaux très forts avec bon nombre d’entre eux.
Nous vous invitons à découvrir le site de Beatles Québec ainsi que leur page Facebook.
http://www.beatlesquebec.ca/wp/
Un grand merci à Sébastien Tremblay, le président de Beatles Québec et à son équipe.
Après les Rolling Stones à l’automne dernier, Roger Waters cet été et de nombreux événements en tous genres, la Paris La Défense Arena qui comme son nom l’indique se trouve à Nanterre accueillait Paul McCartney. Le fringuant jeune talent de 76 ans passait par la France dans le cadre de sa tournée Freshen Up. La plus grande salle couverte, modulable et polyvalente d’Europe – 40 000 spectateurs en configuration spectacle, ndlr – a été le théâtre d’une soirée haute en couleurs et forte en émotions. Ce n’est pas tous les jours qu’un quart des Beatles se déplace à Paris…
C’est peu après 19h30 que l’excitation intergénérationnelle commence à monter dans les travées de l’arène. Sur fond de morceaux des Beatles, des Wings et de Paul McCartney en solo, les gens se saluent, se retrouvent comme des anciens camarades de classe. Aller voir ou retourner voir Paul McCartney en concert réserve toujours son lot de sympathiques rencontres entre membres de clubs de fans ou entre inconnu(e)s. De Simple amatrice/teur à passionné(e) acharné(e), les sujets fusent : « Tu l’as vu combien de fois en concert ? », « Tu penses qu’il va enfin jouer tel ou tel morceau ? » … Les débats et les paris sur la setlist vont bon train. La chanson « Venus and Mars » sur l’album du même nom (1975) est semble-t-il le titre qui résume le mieux cette atmosphère : « Sitting in the stand of the sports arena waiting for the show to begin ». Le DJ Chris Holmes assure la montée en puissance avec son légendaire mix qui propose des versions alternatives des chansons de Paul avec les Beatles, les Wings et en solo. L’ambiance est à la fête. Elle a d’ailleurs commencé quelques heures plus tôt pour certain(e)s privilégié(e)s qui ont pu assister aux répétitions. Veinard(e)s – nous mettrons en bonus la liste des chansons interprétées lors du soundcheck en fin d’article, ndlr -.
C’est peu après 20h20 que les lumières s’éteignent. Paul ouvre la marche devant son groupe qui l’accompagne depuis plus de 15 ans. Les gens exultent, les plus fervents d’entre eux foncent vers la barrière. Tout le monde le salue, y va de sa pensée émue, de son expression parfois béate, parfois donnant l’air de ne pas y croire : il est là ! Sir Paul McCartney est dans la place. Tout se bouscule. Le premier accord retentit. C’est un sol. Le fameux accord de « A Hard Day’s Night » !
Paul McCartney et ses musiciens à la Paris La Défense Arena – Stéphane de Sakutin pour l’AFP News Agency.Tout semble en bonne place. Pour ce qui est du son notamment et considérant tout de même le caractère subjectif de l’appréciation de ce dernier, il semble tout de même que ce qui avait fait grincer des dents a été globalement très bien corrigé. À l’ouverture de la salle en octobre 2017, de nombreuses plaintes avaient émané de la part des personnes ayant assisté à certains concerts. La salle, le public via les réseaux sociaux, les équipes techniques et les ingénieurs du son se renvoyant la balle à coups de « C’est la conception qui est mauvaise », « c’est la faute des techniciens », etc. Durant le concert, le rendu nous a semblé très net, clair. Nous pouvons nous questionner sur la nouvelle législation plus stricte en matière de gestion des niveaux sonores dans les lieux diffusant de la musique. Appliquée depuis le 1er octobre 2018, elle joue probablement aussi sur ce résultat avec un son moins fort et du coup probablement « moins immersif » diront les puristes. Mais de ce fait, peut-être que les mélodies sont moins sujettes à des distorsions ou autres échos désagréables. C’est en tout une piste de réflexion et les échanges autour de cette législation ne font que commencer. Considérations techniques prises en compte, revenons à ce concert qui a visiblement démarré de façon formidable avec ce groupe soutenant au centre un patron en la personne de Paul qui arrange et dirige avec toujours autant d’aisance et d’élégance. Une facilité déconcertante qui nous surprend toujours et un physique qui nous laisse pantois : 76 ans, enfin quelques cheveux blancs assumés, une taille de pantalon probablement similaire à celle d’un trentenaire dynamique. Quelle santé. Son secret ? Nous sommes en droit de penser que le végétarisme a son rôle à jouer. Le reste. Mystère.
Paul régale aussi avec une jovialité communicative. Ses efforts pour parler en français sont touchants et respectueux. Nous sentons qu’il vient pour nous et il le fait dignement. Toujours un plaisir de l’entendre parler la langue de Molière pour évoquer des souvenirs ainsi que pour balancer quelques messages humoristiques. Encore un qui, à l’image de certain(e)s donne envie de vieillir si tenter que c’est ça de vieillir. Quelle vie. Il est au travail comme nous sommes en réunion dans nos activités professionnelles. C’est une façon de fonctionner. La retraite ? Elle ne semble pas d’actualité dans l’esprit de l’ex-membre des Beatles qui est actif depuis ses 13/14 ans et cette première chanson écrite à la guitare, seul ; chez lui : « I Lost My Little Girl ». Aussi, il y a la voix. Cette voix qui faiblit par moments. C’est la vie. Tout simplement. Si à 76 ans, cela n’arrivait pas. Ça serait contre nature. Il parvient tout de même à chanter les chansons dans les tonalités d’origine et s’attaque encore seul à la guitare à des morceaux où il est sans filet comme c’est le cas sur « Here Today ». Il y a évidemment eu quelques accros comme pendant « Maybe I’m Amazed » mais peut-on vraiment le blâmer pour ces quelques notes qui ne sont pas venues, comme coincées, retenues ? Pas sûr. C’est quand même McCartney…
Le groupe déroule, allant des Beatles aux Wings, des Wings aux Beatles et parcourant les années solo de Paul McCartney. Macca alterne entre la guitare, la basse, le piano… Toujours aussi multitâche. « All My Loving » surgit et précède un « Letting Go » agrémenté d’une section cuivres d’une chaleur et d’une puissance assez inédite depuis quelques années. Un moment inimaginable. La suite est une somme de classiques et de surprises formidables. L’album Egypt Station, dernier opus en date de Macca n’est pas en reste avec trois chansons interprétées durant le concert : « Who Cares », « Come On To Me » et « Fuh You ». Trois singles en forme de tubes aux textes ciselés, adaptés à sa tessiture et aux mélodies accrocheuses. Parmi les chapitres de ce concert, nous avons eu droit comme c’est la tradition depuis quelque temps à une partie acoustique avec des reprises de certaines chansons issues de ses débuts comme « Love Me Do » ou « In Spite Of All The Danger ». Notons parmi les chansons des Wings la présence dans la setlist du toujours épique « Nineteen Hundred And Eighty-Five » ainsi que de « Let ‘Em In ». Saluons particulièrement le choix de ce single millésime 1976. Macca en propose une nouvelle lecture avec ces fameux cuivres. Bien entendu, la séquence émotion était aussi prévue avec « Blackbird », une chanson « sur les droits civiques » comme l’explique McCartney. « Here Today », paru sur Tug Of War (1982), titre en hommage et « en forme de conversation entre John et lui » continue sur ce registre. Poignant. Dans les classiques des soirées avec Paulo, il y a aussi le bloc de feu avec son crescendo infernal : « Band On The Run », « Back In The U.S.S.R. », « Let It Be » ainsi que l’explosif et dantesque « Live And Let Die » qui réveille définitivement la salle avec ses pyrotechnies habituelles et l’épilation gratuite des sourcils pour les personnes situées dans les premiers rangs. Un enchaînement qui est d’ailleurs souvent à l’origine de nombreuses extinctions de voix dans l’assistance.
De notre côté, nous pensons à quelques mentions spéciales telles que le retour de « Queenie Eye », pétillante chanson issue de New (2013) ou bien encore « Got To Get You Into My Life » qui a pris une dimension encore plus mythique que jamais, une fois de plus grâce à un nouvel arrangement avec de « vrais » cuivres. D’autres grands moments de ce concert parisien sont à signaler. « Junior’s Farm », « I’ve Got A Feeling » et cette descente à l’énergie Métal ahurissante, avançant en mode rouleau compresseur, « My Valentine » et son magnifique solo exécuté d’une main de maître par Rusty Anderson à la guitare classique adressée à la compagne de Paul, Nancy. Mais aussi cette bonne vieille Madame Madonna suivie de près par une certaine « Eleanor Rigby » et le sublime « Something ». Ce dernier moment, toujours parmi le top trois des grands instants d’émotion lors des concerts de McCartney ; était l’occasion de rendre hommage à George Harrison, son « frérot » décédé le 29 novembre 2001. Une certaine idée de la plénitude.
En outre, quel plaisir d’entendre à nouveau « Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band (Reprise) » et ce démentiel « Helter Skelter » qui donne encore et toujours le tournis à celle ou celui qui monte à bord du manège… Les jambes flagellent encore. Terminons enfin ce survol des quelques 38 chansons du concert (setlist en fin d’article) par le medley indispensable pour terminer la soirée : « Golden Slumbers »/« Carry That Weight »/« The End » et sa fameuse phrase finale, universelle, prophétique ; définitive que nous ne manquons pas de vous rappeler une fois de plus sur nos pages tant ce moment est un de ceux qui donnent des raisons de rester sur cette planète : « And in the end, the love you take, is equal to the love you make ». Inutile aussi de rappeler peut-être que c’est la dernière phrase de la dernière chanson du dernier album enregistré par les Beatles. Pourquoi est-ce que c’est si parfait ? En tout cas, difficile de faire plus ultime.
Nous arrivons au bout du voyage. Près de 2h40 de show qui nous ont paru durer 10 minutes tant tout était dense et exécuté avec une superbe cohésion. Nous avons été toutes et tous touché(e)s par la valeur de ces chansons ancrées à jamais dans la culture populaire et dans l’ADN des gens. Les plus fans seront peut-être pinailleurs sur certains éléments : pas de « Yesterday », pas de gens invités à passer un instant avec lui sur scène, un concert un peu plus court que d’habitude, un seul rappel au lieu de deux… Qu’importe. L’ensemble a été une fois de plus maîtrisé de main de maître de la part de Paul. Ce sont aussi ces changements, ces ajouts ou ces suppressions qui ont participé à un renouveau et à ce rafraîchissement promis par l’intitulé même de la tournée : Freshen Up. Paul nous accompagne depuis si longtemps. Il est comme un ami, un membre de la famille dans laquelle il faut faire des zig-zags, prendre des décisions. Il a remis une pièce dans la machine avec cette nouvelle tournée et montre encore une fois qu’il a beaucoup d’avance sur son temps. Ce dernier ne semble d’ailleurs pas avoir beaucoup d’emprise sur son talent et sa personne. Avec Egypt Station, il a pu repartir tranquille sur les routes du monde entier. Il enchaîne à un rythme qui fait mouche : Un jour à Paris, deux jours après à Copenhague… Et ainsi de suite, de ville en ville. Cela tient de la recette miracle dans laquelle certains des ingrédients sont forcément la discipline, la passion, le sérieux et la persévérance. Pour tenter de mieux synthétiser cet esprit, nous laissons les mots de la fin à notre hôte qui s’exprime ainsi dans le programme de la tournée :
« En pensant à cette tournée, je me demandais ce que nous essayions de réaliser. […] Au moment où nous sommes prêts à jouer pour vous, il a fallu beaucoup de sueur pour le préparer. Nous sommes prêts. Vous et nous, ensemble, faisons bouger la baraque ! » – Paul McCartney.
Et comme dit Paul : « Je vous kiffe. À la prochaine ! ». Nous répondons : « Nous t’aimons. Passe quand tu veux, nous serons là ».
Soundcheck
Jam
Honey Don’t
Coming Up
Day Tripper
C Moon
I Don’t Know
It’s So Easy
Every Night
Ram On
Midnight Special
It’s Time For My Massage
Lady Madonna
Concert
A Hard Day’s Night
Junior’s Farm
All My Loving
Letting Go
Who Cares
Got To Get You Into My Life
Come On To Me
Let Me Roll It + Foxy Lady » Jam
I’ve Got a Feeling
Let ‘Em In
My Valentine
Nineteen Hundred and Eighty-Five
Maybe I’m Amazed
I’ve Just Seen A Face
In Spite Of All the Danger
From Me To You
Michelle
Love Me Do
Blackbird
Here Today
Queenie Eye
Lady Madonna
Eleanor Rigby
Fuh You
Being for the Benefit of Mr. Kite!
Something
Ob-La-Di, Ob-La-Da
Band on the Run
Back in the U.S.S.R.
Let It Be
Live and Let Die
Hey Jude
Rappel :
Birthday
Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band (Reprise)
Helter Skelter
Golden Slumbers/Carry That Weight/The End
Après des semaines d’attente, les fans de Paul McCartney vont enfin se réunir à la Défense Arena, ce mercredi 28 novembre 2018, pour retrouver leur musicien préféré.
Après une tournée japonaise triomphale et une vingtaine de jours de repos, Paul débute sa tournée européenne par un concert parisien. Comme la plupart des spectateurs, il découvrira cette nouvelle enceinte située en périphérie, dans le quartier de La Défense Nanterre. Une salle plus vaste que l’Accorhotels Arena (Bercy) puisqu’elle peut accueillir 38 000 personnes.
Ce sera également l’occasion de découvrir la section de cuivres qui accompagne l’ex-Beatle. Une grande première depuis la dernière tournée de Wings, en décembre 1979. Un apport essentiel pour quelques titres du répertoire. Espérons que la voix de McCartney, objet de toutes les inquiétudes et de tous les sarcasmes depuis quelques années, sera au rendez-vous et que la qualité du son ne fera l’objet d’aucune critique.
Pour préparer au mieux votre soirée, Maccaclub vous donne quelques infos pratiques. Pour se rendre à La Défense Arena, vous pouvez prendre le métro ligne 1 et descendre à la station La Défense (Grande Arche). La salle se trouve à environ dix minutes de marche. Vous pouvez également vous rendre à cette gare par le train et le RER A. Si vous empruntez ce dernier, nous vous conseillons de descendre à la station Nanterre Préfecture qui ne se trouve qu’à cinq minutes de marche. Vous pouvez également emprunter le Tramway T2 La Défense Grande Arche.
Si vous venez en voiture, vous pourrez vous garez dans les parkings à proximité. Pour les personnes handicapées, un parking est à disposition sous la salle. Nous vous conseillons de contacter l’Arena pour vous assurer d’avoir un emplacement. Pour vous retrouver avant et après le concert, vous avez quelques brasseries près de la salle. L’équipe de Maccaclub sera sur place pour rencontrer un maximum de personnes et distribuer des flyers.
Voici le plan d’accès pour accéder à la salle :
L’équipe de Maccaclub vous souhaite un excellent concert. Mais nous savons qu’avec notre cher Paul et ses musiciens, cette soirée sera exceptionnelle.
Les fans de Paul McCartney non rassasiés malgré la publication du nouvel album « Egypt Station », en septembre, attendaient fébrilement les prochaines rééditions du catalogue de leur bassiste préféré. Ce seront donc les deux premiers opus de Wings qui seront disponibles le 7 décembre 2018 : « Wild Life » et « Red Rose Speedway ».
« Wild Life » enregistré en août 1971 avec Linda et les deux Denny (Laine et Seiwell) est commercialisé le 3 décembre 1971. Produit à la hâte, le disque comporte de bons moments que cette réédition va remettre en lumière.
Voici le contenu de l’édition Deluxe :
CD1 – Remastered Album
1. Mumbo (2018 Remaster)
2. Bip Bop (2018 Remaster)
3. Love Is Strange (2018 Remaster)
4. Wild Life (2018 Remaster)
5. Some People Never Know (2018 Remaster)
6. I Am Your Singer (2018 Remaster)
7. Bip Bop Link (2018 Remaster)
8. Tomorrow (2018 Remaster)
9. Dear Friend (2018 Remaster)
10. Mumbo Link (2018 Remaster)
CD2 – Rough Mixes
1. Mumbo [Rough Mix]
2. Bip Bop [Rough Mix]
3. Love Is Strange (Version) [Rough Mix]
4. Wild Life [Rough Mix]
5. Some People Never Know [Rough Mix]
6. I Am Your Singer [Rough Mix]
7. Tomorrow [Rough Mix]
8. Dear Friend [Rough Mix]
CD3 – Bonus Audio
1. Good Rockin’ Tonight [Home Recording]
2. Bip Bop [Home Recording]
3. Hey Diddle [Home Recording]
4. She Got It Good [Home Recording]
5. I Am Your Singer [Home Recording]
6. Outtake I
7. Dear Friend [Home Recording I]
8. Dear Friend [Home Recording II]
9. Outtake II
10. Indeed I Do
11. When The Wind Is Blowing
12. The Great Cock And Seagull Race [Rough Mix]
13. Outtake III
14. Give Ireland Back To The Irish
15. Give Ireland Back To The Irish (Version)
16. Love Is Strange [Single Edit]
17. African Yeah Yeah
DVD – Bonus Video
1. Scotland, 1971
2. The Ball
3. ICA Rehearsals
4. Give Ireland Back To The Irish (Rehearsal)
Pour « Red Rose Speedway », Paul McCartney prend son temps et enregistre de nombreuses chansons avec Wings qui a été rejoint par le guitariste Henry McCullough. Les sessions s’étirent entre mars et octobre 1972 avec plusieurs techniciens dont Glyn Jones, Alan Parsons ou Richard Lush.
Paul a tant de chansons qu’il pense publier un double album. Mais EMI l’en dissuade et de nombreux titres seront rejetés et feront le bonheur des amateurs de bootlegs. Dans cette réédition ce double disque voit enfin le jour dans son tracklisting d’origine avec « Night Out » en ouverture (CD2)
En voici le superbe contenu :
CD1 – Remastered Album
1. Big Barn Bed (2018 Remaster)
2. My Love (2018 Remaster)
3. Get On The Right Thing (2018 Remaster)
4. One More Kiss (2018 Remaster)
5. Little Lamb Dragonfly (2018 Remaster)
6. Single Pigeon (2018 Remaster)
7. When The Night (2018 Remaster)
8. Loup (1st Indian On The Moon) (2018 Remaster)
9. Medley (2018 Remaster)
* a) Hold Me Tight
* b) Lazy Dynamite
* c) Hands Of Love
* d) Power Cut
CD2 – “Double Album”
1. Night Out
2. Get On The Right Thing
3. Country Dreamer
4. Big Barn Bed
5. My Love
6. Single Pigeon
7. When The Night
8. Seaside Woman
9. I Lie Around
10. The Mess [Live At The Hague]
11. Best Friend [Live In Antwerp]
12. Loup (1st Indian On The Moon)
13. Medley
* a) Hold Me Tight
* b) Lazy Dynamite
* c) Hands Of Love
* d) Power Cut
14. Mama’s Little Girl
15. I Would Only Smile
16. One More Kiss
17. Tragedy
18. Little Lamb Dragonfly
CD3 – Bonus Audio
1. Mary Had A Little Lamb
2. Little Woman Love
3. Hi, Hi, Hi
4. C Moon
5. Live And Let Die
6. Get On The Right Thing [Early Mix]
7. Little Lamb Dragonfly [Early Mix]
8. Little Woman Love [Early Mix]
9. 1882 [Home Recording]
10. Big Barn Bed [Rough Mix]
11. The Mess
12. Thank You Darling
13. Mary Had A Little Lamb [Rough Mix]
14. 1882 [Live In Berlin]
15. 1882
16. Jazz Street
17. Live And Let Die [Group Only, Take 10]
DVD 1 – Bonus Video
1. Music Videos
2. James Paul McCartney TV Special
3. Live And Let Die [Live in Liverpool]
4. Newcastle Interview
DVD 2 – Bonus Film
1. The Bruce McMouse Show
5.1 Surround Dolby Digital, 16bit 48kHz /PCM Stereo
Blu-Ray – The Bruce McMouse Show
5.1 Surround DTS-HD Master Audio, 24bit 96kHz/PCM Stereo 24bit 96kHz
Enfin pour les fans ultimes et fortunés, un coffret regroupant ces deux rééditions et des enregistrements live est disponible pour la somme de 399 $. A priori, réservé uniquement pour le marché américain, dans un premier temps.
De belles pépites qui se retrouveront sans aucun doute au pied du sapin de Noël.
🎲 CONCOURS 🎲
Tentez votre chance pour gagner The Beatles – Paroles de Fans, le livre événement de notre ami Jean-Marc Fouques (plus d’informations sur le site de l’éditeur Camion Blanc www.camionblanc.com
Pour jouer cela se passe cette fois sur la page Facebook de Maccaclub :
1/ Racontez-nous votre meilleur souvenir lié aux Beatles.
2/ Taguez un(e) ami(e).
Nous annoncerons le ou la gagnant(e) en commentaire du post Facebook, le lundi 22 octobre à 19h31. Oui, 31 😉
Bonne chance à tous !
Ce mercredi 3 octobre 2018, nous nous sommes réveillés avec une bien triste nouvelle. Geoff Emerick, le légendaire ingénieur du son des Beatles et de Paul McCartney est décédé brutalement. Son cœur qui avait vécu tant d’émotion depuis 1962 a cessé de battre beaucoup trop tôt.
Geoff Emerick a donc fait son entrée aux studios EMI en 1962, peu de temps avant que les Beatles n’y enregistrent Love Me Do. Il n’avait que 15 ans.
Il a été le témoin privilégié de la fabuleuse aventure des Fab Four et travaillait toujours avec Paul McCartney, ces dernières années.
En mai 2010, Geoff était de passage à Paris pour parler de son livre « En Studio avec les Beatles » publié à la fin de l’année 2009 aux Editions Le Mot Et Le Reste. Maccaclub l’avait retrouvé à son hôtel pour un entretien privilégié d’une heure.
Maccaclub : Pouvez-vous nous expliquer pourquoi vous avez rédigé ce livre de souvenirs ?
Geoff Emerick : Ce qui s’est passé, c’est quand travaillant avec d’autres artistes, ceux-ci me posaient toujours des tas de questions à propos des sessions avec les Beatles. Au fil du temps, on m’a demandé : « Mais pourquoi n’écris tu pas un livre ? » Mais je ne pouvais pas le faire seul.
Il y avait ce type, Howard Massey, qui écrivait des articles pour des revues. J’aime bien son style. Il a publié un livre intitulé « Through The Glass » pour les étudiants.
Par chance, un jour il m’a dit… ou j’ai dit : « Veux-tu écrire un livre ? »
Alors on l’a fait. Il habite à Long Island, à New York. On a écouté toutes les chansons des Beatles chronologiquement dans l’ordre dans lequel elles ont été enregistrées. En travaillant avec ce groupe, on n’oublie vraiment rien. Il a commencé à me poser des questions et je disais : « Oh, je me souviens de ceci et de cela. » Mon assistant pour « Sgt Pepper », Richard Lush est venu d’Australie et John Smith du Canada. On s’est rassemblé et on s’est remémoré tout ça. Et j’adore la façon dont Howard a rédigé le livre.
M. : Et votre mémoire est intacte ?
G.E : Oui, car quand j’écoute les chansons des Beatles, cela me ramène directement à la session. Je me souviens quand j’enregistrais les voix, les overdubs de guitare. Parfois ça m’arrive au supermarché ! (rires)
M. : Preniez-vous des notes pendant les sessions ?
G.E : Non, il n’y avait aucune raison de le faire car on ne savait pas ce qui se passerait après. C’était ajouté dans le dossier qu’EMI a conservé. Mal Evans, un des roadies écrivait un journal. Mais il est décédé et le journal a disparu.
M. : Vous souvenez-vous quand vous êtes devenu ingénieur du son pour l’album « Revolver » ?
G.E : Quand vous débutez aux studios EMI, votre premier job est celui d’assistant et vous vous occupez du magnéto. Norman Smith était l’ingénieur du son et on s’entendait bien. Il faisait beaucoup de séances avec George Martin. Donc, quand Norman a décidé de partir pour devenir producteur, notamment pour Pink Floyd, j’ai été promu ingénieur. Un de mes premiers enregistrements fut pour Manfred Mann, cinq mois avant les sessions pour « Revolver ».
Un jour, le patron m’a convoqué dans son bureau et George Martin était présent. Et George m’a demandé : « Tu veux t’occuper des Beatles ? » Oh mon Dieu ! Ma première réaction a été de refuser. Mais j’ai accepté car je n’avais rien à perdre. Quand ils sont arrivés dans le studio, pour la première séance, George Harrison a demandé à George Martin : « Où est Norman ? ». Je me suis senti mal. Mais je crois que Paul était au courant.
M. : La première séance était pour Tomorrow Never Knows. Avec cette chanson, on peut vraiment dire que la musique a changé. Vous souvenez-vous de cette session ?
G.E : Oh oui. Ils n’étaient pas très contents avec le son de la batterie. Alors j’ai rapproché le micro plus près pour obtenir quelque chose de différent. C’est la seule chose qui me soit venue à l’esprit. Et nous avons obtenu un bon son de batterie. Puis, John a commencé à enregistrer les voix et ça sonnait comme le Dalaï Lama. Il n’y avait pas de logiciel ! Juste une console de mixage, un magnéto et une chambre d’écho.
M. : Vous avez eu des ennuis parce que vous ne respectiez pas la distance réglementaire pour placer les micros ?
G.E : J’ai reçu des réprimandes pour ça. Quelqu’un l’a vu et j’ai reçu une lettre de la direction. Il y a eu une réunion où ils m’ont dit que j’avais la permission de le faire, mais uniquement pour les Beatles. Ce qu’il faut en retenir, c’est qu’on a fait sauter des barrières à cette époque. Notamment entre les musiciens classiques et pop.
M. : Vous aviez des rapports très différents avec chacun des Beatles ?
G.E : Je m’entends très bien avec Paul. Je pense qu’il peut lire dans mes pensées et moi dans les siennes. Et Paul est très impliqué dans la musique et il adore ça. John était plus agressif et moins patient. J’ai toujours trouvé George plus suspicieux. C’était sûrement parce que nous vivions dans le sud de l’Angleterre et qu’ils venaient du nord. En ce temps, les rapports entre les gens du nord et ceux du sud étaient bizarres. Je m’entendais bien avec eux, en fait. Mais nous n’étions pas si proches.
M. : Dans votre livre, on apprend que c’est Paul qui a enregistré le solo de guitare sur Taxman…
G.E : Paul est un perfectionniste. Il a perdu patience avec George et l’a joué lui-même. Et Harrison en a vraiment été très contrarié.
M. : Vous avez quitté les studios EMI pendant les séances de l’album Blanc car l’atmosphère devenait vraiment terrible. Et vous avez été rappelé pour la chanson The Ballad Of John And Yoko.
G.E : Oui, il n’avait que Paul et John. C’était amusant à faire. Paul a joué de la batterie. C’était une session très rapide et beaucoup de fun.
M. : Que pensez-vous des Remasterisations publiées le 09 09 2009 ?
G.E : Je ne m’en suis pas occupé. J’ai écouté les monos et j’ai discuté avec quelqu’un qui m’a affirmé : « Nous n’avons rien fait de spécial là-dessus. » Mais ça sonne trop bien en fait. Il y a une sorte de nettoyage et des trucs qui manquent… des petites crasses sonores qui sont parties. C’est bien propre et bien fort. Les stéréos ne sont pas bonnes à mon goût. Les Beatles sont des icones. N’y touchez pas ! C’est comme si vous prenez le tableau « La Joconde » et que vous dîtes : « Tiens, je vais changer la couleur du fond ! » C’est ce qu’ils ont fait ! Je ne sais pas pourquoi ça leur a pris cinq ans pour remasteriser ça.
M. : Comment avez-vous réagi sur le fait que des gens ont modifié votre travail ?
G.E : Ce n’est pas bien. Je veux dire que c’est un peu insultant. Ce qui est drôle avec Abbey Road, c’est qu’ils disent : « Nous avons enregistré les Beatles ! » Mais c’est faux. Moi, je l’ai fait ! Et ils ont l’air de penser qu’ils avaient à être impliqués là-dedans. D’un point de vue artistique, ils ne savent pas ce que j’avais à l’esprit quand j’ai mixé tout ça. Ils se sont concentrés sur les qualités techniques. Le côté artistique a été laissé à l’abandon. Ce n’est pas le son que j’ai créé. C’est différent maintenant.
M. : Paul a annoncé une nouvelle sortie de « Band On The Run » pour septembre 2010… avec une nouvelle masterisation…
G.E : (visiblement pas au courant du projet- Ndr) Je ne suis pas impliqué dans ce projet. Ca ne va pas apporter grand-chose car quand j’ai travaillé sur la version de 1998, à New York, évidemment ça sonnait beaucoup plus fort. Si je m’en occupais maintenant, je reprendrai le master des bandes originales.
M. : Vous travaillez toujours avec McCartney ?
G.E : Oui. Quand on s’est retrouvés l’an dernier, nous avons travaillé sur la chanson I Want To Come Home pour le film « Everybody’s Fine » avec Robet de Niro. Puis, j’ai mixé les concerts du Citi Fields et je vais travailler sur le show du Radio City Hall qu’il a fait pour David Lynch. (Quelques jours après l’interview, Geoff Emerick sera présent à Washington, pour le show à la Maison Blanche.)
M. : Qu’elle est votre relation avec Paul ?
G.E : Elle dure depuis 1962. Parfois, on ne se voit pas pendant un bon bout de temps. Puis, on reparle du bon vieux temps. En studio, c’est beaucoup de travail et de concentration.
M. : Vous avez travaillé sur pas mal d’albums de Macca…
G.E : « Band On The Run » à Lagos, en Afrique. Les temps étaient durs. Paul s’est fait dévaliser et a failli y passer. Mais en y regardant bien, c’était une aventure et bien amusant.
« London Town », c’était dans les Caraïbes. Nous avions trois bateaux et on avait embarqué le Record Plant à l’arrière de l’un d’eux. On a essayé d’enregistré sur le pont. On avait jeté l’ancre dans une baie. Ca bougeait trop et on eu des ennuis avec les autres plaisanciers qui voulaient un peu de calme. C’était un peu problématique. Nous sommes restés quatre semaines. J’avais installé la console de mixage au fond de la cabine, d’un côté il y avait les synthétiseurs et de l’autre les guitares.
M. : Avez-vous été surpris quand Paul a débuté une vraie carrière solo avec « Tug Of War » ?
G.E : Pour être honnête avec vous, non. C’était toujours Paul, avec les Wings ou pas. Les Wings n’étaient pas les Wings sans les harmonies de Linda. C’est étonnant d’ailleurs car si on retire la voix de Linda sur une chanson des Wings, ce n’est plus du tout pareil.
M. : Quels sont vos nouveaux projets ?
G.E : L’an dernier, nous avons fait le spectacle Sgt Pepper de Cheap Trick à Las Vegas. Nous avons fait 36 représentations au Casino Paris. Je suis impliqué dans un autre projet Beatles. Avec ce type qui a fait ces concerts avec Elvis sur un écran. Nous allons créer une réplique du Studio 2 d’Abbey Road et le public pourra se disperser à l’intérieur. On démarrera avec Love Me Do, jusqu’à The End. Nous sommes allés auditionner au Cavern Club. Nous avons trouvé quatre nouveaux Beatles. Pas forcément ressemblant, mais qui sonnent vraiment bien. Ce n’est pas comme un groupe de covers. Ca commence en octobre et c’est très excitant.
Propos recueillis par Jean-Luc Leray et Dominique Grandfils en mai 2010.
Selon nos confrères de la page Facebook Beatlefan, il y aurait du nouveau concernant le White Album et ce à quelques semaines seulement des 50 ans du disque…
Voici ce que nous savons et avons compilé pour vous :
Deux sessions d’écoute réservées aux médias pour la réédition du 50ème anniversaire de l’album blanc des Beatles auront lieu le 26 septembre à New York. Et des sources révèlent que les différentes configurations des rééditions de l’album blanc ressemblent à ceci :
• Un set de 4 LP (2 disques du nouveau remix stéréo + 2 disques de démos « Esher »),
• Un jeu de 3 CD (même matériau que ci-dessus). Apparemment, deux des CD sont le nouveau remix et le troisième est celui des démos « Esher ».
• Et un CD Super Deluxe (3 CD comme ci-dessus + 3 CD de bonus et chutes de studio). De plus, la box comprendra un disque blu-ray qui sera uniquement audio. Il n’y aura pas de vidéo.
« Hey Jude », « Revolution », « The Inner Light », « Across the Universe », « Lady Madonna » et des morceaux/improvisations inédites sont au rendez-vous. Il y a aussi du matériel issu des répétitions.
En outre, une version de 12 minutes de « Helter Skelter », précédemment réduite à environ 5 minutes pour les Anthology, sera incluse, mais la version légendaire de 27 minutes de « Helter Skelter » ne sera PAS incluse. Le nouveau remix de l’album par Giles Martin est d’une « clarté incroyable et qu’elle met plus en avant la basse et la batterie ».
Une annonce officielle pour la sortie est attendue prochainement. La date de sortie devrait être le 9 novembre.
Carl KIESER pour Maccaclub.