Maccaclub

 

Radio France a eu la bonne idée de célébrer dignement les cinquante ans de l’album Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band en organisant une exposition consacrée une aux Beatles et à ce formidable disque qui révolutionna la musique populaire.

Du 1er juin au 29 juillet, vous pourrez la découvrir au rez de chaussée de la Maison de la Radio. Dans le couloir, vous découvrirez les grands disques de cette année 1967, avec déjà des noms qui claquent : Hendrix, Pink Floyd, Bowie, The Beach Boys, mais également quelques galettes françaises et des classiques du jazz.

Puis, on entre dans le vif du sujet en traversant un rideau Pepper. Une première animation permet de retrouver les Beatles en cartoon et… surprise, les visiteurs voient leurs visages sur l’écran, captés par une webcam. On découvre ensuite qui figure sur la pochette, puis on revoit le contexte historique de l’époque et l’évolution des mœurs.

 

Un autre film nous permet de retrouver les Beatles en studio pendant les sessions de Pepper. Des panneaux retracent l’historique du groupe et quelques citations. On peut également s’allonger sur les coussins et planer sur Within You Without You de George Harrison avec des images psychées des Fab.

 

Puis, notre ami Jean-Luc Leray vous propose de découvrir la technique avec un extrait de l’interview de Geoff Emerick que nous avions réalisée en 2010 et des précisions sur les prouesses techniques de l’époque. Puis, vous avez par deux fois la possibilité d’assurer le mixage de A Day In The Life. Vous pouvez recommencer plusieurs fois l’atelier si le temps et l’affluence vous le permettent.

 

Vous pourrez également laisser un message sur un tableau souvenir comme l’équipe du Maccaclub, le jour de l’inauguration. Une exposition à ne pas manquer pour ce cinquantenaire d’un chef d’œuvre.

Entrée : 7 € (possibilité de tarif réduit).

Join the forum discussion on this post

Longtemps boudé par les auteurs, Paul McCartney est enfin devenu, depuis quelques années, un sujet de dissertation pour les plumes francophones.

Jean-Luc Tafforeau, auteur éditeur de l’agglomération lyonnaise et musicien à ses heures, a décidé de sélectionner et d’analyser cinquante titres de la discographie de Paul tiré de sa carrière solo.

Paul McCartney La Playlist des années solo débute donc par Momma Miss America, seul titre évoqué de l’album éponyme.

Suivent deux titres de « Ram » et aucun de « Wild Life » et « Red Rose Speedway ». Tafforeau évoque The Mess, premier titre découvert en Angleterre, en 1973, en face B de My Love. Un bon rock pour s’initier à l’univers musical du bassiste.

Au fil des chansons, le parcours du musicien est résumé pour assurer le lien du récit. La dixième chanson est tirée de « McGear », disque de Michael, frère de Paul, mais presque un opus signé Wings : What do we really know.

Un autre auteur aurait sans doute sélectionné d’autres titres, mais la sélection de Jean-Luc Tafforeau est cohérente et prouve que c’est un amateur de rock avec les titres Beware My Love, To You (seul rescapé de « Back to the Egg », Angry ou Get out of my Way.

Pas de morceau issu de « Pipes of Peace » peu considéré ici, mais on retrouve I Lost My Little Girl, tiré du live Unplugged et première chanson composée par le jeune Paul. A la fin, ce ne sont pas moins de cinq chansons de « New » qui sont passées en revue, dont le bonus Scared.

A noter que vous trouverez des liens d’écoute depuis le site web dédié : http://editionsaopmc.blogspot.fr/

Cette playlist n’apprendra rien de nouveau aux amateurs avertis, mais intéressera ceux plus sensibles aux aspects techniques et musicaux des œuvres.

Editions AO – André Odemard. 18 €

www.ao-editions.com

Join the forum discussion on this post

Le 24 mai 2017, le nouvel épisode de la série Pirates des Caraïbes sera diffusé sur les écrans de cinéma.

Dans ce nouvel épisode des aventures de Jack Sparrow, interprété par Johnny Depp, intitulé (en français) la vengeance de Salazar, vous retrouverez Paul McCartney dans le rôle d’un gardien de prison.

Après le guitariste des Rolling Stones, Keith Richards, qui avait incarné le père de Sparrow dans un volet précédent, c’est donc un autre musicien prestigieux qui lui succède. Nul doute que l’amitié entre Depp et l’ex-Beatle a joué pour que ce dernier figure dans le casting de cette production. Alors que le tournage était terminé, une nouvelle scène a été écrite pour permettre à Paul de participer à l’aventure.

Voici la bande annonce :

Join the forum discussion on this post

Le 1er juin 1967, les Beatles publiaient leur huitième album : Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band. Un disque radicalement différent de leurs productions passées et pour lequel les quatre de Liverpool avaient passé des centaines d’heures en studio entre le 6 décembre 1966 et le 21 avril 1967. Un projet initié en majeure partie par Paul McCartney pour le concept et de nombreuses compositions.

Ce 26 mai 2017 sort donc l’édition qui marque le cinquantième anniversaire du chef d’œuvre des Fab. Pour l’occasion, l’ensemble a bénéficié d’un remix de l’inévitable Giles Martin, fils de sir George, producteur historique du groupe.

Giles a travaillé sur le mix mono que préféraient les Beatles pour présenter une nouvelle version avec un son qui a l’avantage d’être plus clair et aéré. L’auditeur va découvrir des sonorités auparavant enfouies comme sur « When I’m Sixty Four ». En revanche, le réveil ne sonne plus avant le pont de « A Day in the Life », si ce n’est sur la prise de base qui figure dans les bonus.

Des bonus nombreux, puisqu’on en compte 39 présentés dans l’ordre chronologique des sessions. Ainsi, cette version de la chanson titre sans la fanfare.

« Strawberry fields Forever » et « Penny Lane » enregistrées au début des sessions et publiées en single retrouvent une place sur l’album avec également des versions de travail fabuleuses.

Laissons le dernier mot à Paul McCartney qui s’exprime dans le livret :

« C’est dingue de penser que 50 ans après, nous avons pour ce projet autant d’affection, et restons émerveillés sur comment quatre gars, un grand producteur et ses ingénieurs ont pu réaliser une telle oeuvre d’art intemporelle. »

Edition Super Deluxe 2 CD + 2 DVD 104€99

Edition Deluxe 2CD Digipack 19€99

Edition 2 Vinyls 30€99, Edition 1CD 16€99

Join the forum discussion on this post

Maccaclub vous propose de découvrir et de remporter le livre d’Erik Ornakin « Et si les Beatles n’étaient jamais allés sur la Lune ? ».

Ce thriller humoristique débute avec l’ouverture d’un coffre suisse appartenant à un ancien nazi. On y découvre des toiles disparues de Klimt et de Courbet et un recueil de mélodies inconnues du compositeur autrichien Richard Strauss. Mais quelle surprise quand à l’étude des partitions, on reconnaît quelques grands tubes des Beatles. Comment ces mélodies enfermées dans un coffre depuis 1945 ont-elles pu se retrouver dans les disques des Fab Four près de vingt ans après ?

L’inspecteur Rigby va mener l’enquête. Il va croiser un chasseur de nazis mégalo, une musicologue qui déteste les Beatles, Alcibiade Slumbers, Miss Lizzy, Rita Metermaid et Paul McCartney lui-même.

L’amateur averti des quatre garçons de Liverpool savourera ce scénario machiavélique sur fond de comédie.

Le livre est présenté par les Editions du Léopard Masqué. (Prix : 22 €)

http://www.leopardmasque.com/litterature-generale-ment-drole/et-si-les-beatles-netaient-jamais-alles-sur-la-lune.html

Prochaines dédicaces :

Join the forum discussion on this post

Ce samedi 18 mars 2017, Jacques Volcouve proposait à la vente une partie de sa collection accumulée pendant plus de quarante ans.

Les aficionados et les curieux se sont retrouvés à Drouot où la vente a débuté à 13h30. Le catalogue proposait une chronologie de la carrière des Beatles et c’est donc avec un lot de deux EP de Tony Sheridan que les hostilités ont commencé. When The saints et Skinny Minny sont partis pour 550 €.

Dès le quatrième lot, les enchères se sont emballées avec un My Bonnie dédicacé par Paul McCartney et George Harrison adjugé à 4800 €. Un album de Sheridan and the Beat Brothers, pressage allemand a trouvé preneur à 1400 € alors qu’un Ibérique Beatles Lo Primero venait d’atteindre 3800 €.

Une photo de Robert Freeman prise pendant le tournage de A Hard Day’s Night atteignait 1600 €. La salle retint son souffle quand arriva le tour de la fameuse pochette Sandwich. La fourchette d’estimation était de 3000 à 5000 € et c’est finalement à un prix assez bas de 3200 € qu’elle fut adjugée. Bien moins que le promo anglais de Love me do qui atteignit 7800 €.

Un lot de disques indiens ne trouvait pas preneur, alors qu’un pressage british de Yellow Submarine atteignait 7000 €. La vente se poursuivait jusqu’au lot de Yesterday and Today avec sa fameuse Butcher Cover qui atteint 2400 €, là aussi, bien en dessous des prévisions.

Un pressage japonais de The Beatles without the Beatles a atteint 1900 € alors que les Italiens I Favolosi Beatles et In Italy sont partis pour 880 et 820 €. La vente s’est poursuivie avec des lots allant de 100 à 500 € avec des enchères assez brèves. Un coffret Let It Be canadien avec son livre a atteignit 280 € alors qu’un lot de deux galettes africaines montait à 750 €.

Le lot 143 présentait un disque de platine pour le Live at the BBC édité en France. La récompense est partie pour 3000 €. Le n° 150 proposait un lot de 11 photos alternatives pour l’album Sgt Pepper. Première grosse enchère entre quelques personnes de la salle et des acheteurs au téléphone ou sur le net avec une montée finale à 10 000 €. Les cinq clichés de Ian Macmillan pour Abbey Road on fait mieux : 10 900 € !

Une photo signée par Lennon a été adjugée 650 € alors qu’une affiche belge de 4 Garçons dans le Vent et une américaine de Help ! ne trouvaient pas preneur. Ce ne fut pas le cas pour le programme de la tournée 65 signé à Paris par les quatre Beatles qui remporta le record de vente avec 13 800 €.

Une lettre officielle du fan club signée également par les quatre d’après Jacques Volcouve n’est montée qu’à 1000 € car un des experts a émis des doutes sur l’authenticité des signatures.

Deux panneaux en bois qui avaient été utilisés pour l’émission Les Dossiers de l’Ecran, en 1978 ont failli rester dans la salle, mais ont finalement trouvé un amateur pour 200 €. Les quatre figurines Hamilton sont montées à 1100 €.

Côté carrière solo, un picture disc de Back to the Egg avec un coffret promo et dossier de presse  à 1500 €. Pas mal pour un disque tant décrié. Un London Town et son kit promo est parti pour 700 € alors qu’un blouson créé pour le James Paul McCartney Show n’a pas trouvé preneur. Mais il s’agissait d’une copie de rechange et non celui porté par Macca. Enfin, un lot Venus And Mars avec Press Kit, tee shirt et un panneau PLV de 73 cm de diamètre destiné aux disquaires, parti pour 400 €.

Un acétate 45 tours de Back Of Boogaloo de Ringo Starr s’est envolé à 450 €, mais en général le batteur n’a pas affolé les ventes, sauf pour la lettre envoyée et signée pour le fan club de Volcouve : 900 € !

Pendant trois jours, une salle de Drouot s’était transformée en musée Beatles. Jeudi soir, leur musique a même résonné dans le hall avec les excellents We Love You Paul. La vente n’est pas terminée car un second round est annoncé prochainement, mais il se déroulera uniquement sur internet.

Dominique Grandfils

Join the forum discussion on this post

Paul McCartney a déposé plainte, à New York, contre Sony ATV Music Publishing qui gère les chansons des Beatles.

Le musicien et ses conseils juridiques s’appuient sur la loi américaine qui indique que les artistes peuvent récupérer les droits de leurs oeuvres, trente-cinq ans après l’année de leur première édition, ou jusqu’à cinquante-six ans pour les titres édités avant 1978.

En octobre 2018, cela fera cinquante-six ans que les Beatles ont sorti leur premier simple « Love me Do ». Puis, suivront tous les autres chansons éditées par les Fab Four. McCartney a tenté de trouvé un arrangement avec Sony, mais il n’a pas reçu de réponse. C’est donc la justice américaine qui tranchera. Ce qui ne semble pas être le cas en Grande Bretagne où la réglementation est différente.

Paul McCartney connaît bien ces questions de droits puisqu’il possède, entre-autres, le catalogue des chansons de Buddy Holly. Il avait conseillé à Michael Jackson d’investir dans l’édition musicale, mais n’apprécia guère que ce dernier rachète les chansons des Beatles. Avant son décès, le Roi de la Pop avait été contraint de céder son trésor à Sony pour 702 millions d’euros.

Depuis, Paul McCartney doit régler des droits à la multinationale quand il interprète ses propres chansons, avant de récupérer la part qui lui revient en tant qu’auteur. Cette situation changera peut-être dès octobre 2018, mais cela reste incertain.

Join the forum discussion on this post

A quelques jours d’intervalle, deux personnages majeurs de l’histoire des Beatles ont allongé la liste des disparus de l’année 2016.

Sam Leach est décédé le 21 décembre 2016, des suites d’un cancer. Dès le début, des années 60, il s’était spécialisé dans l’organisation de concerts de rock et avait trouvé quelques engagements pour les Beatles.

Résidant toujours à Liverpool, Sam était l’un des incontournables des Beatles Weeks de la ville. Il avait raconté ses souvenirs dans le livre « Les Beatles avant la gloire », traduit par Jean-Marc Fouques.

Allan Williams est décédé le 29 décembre 2016. Il était le propriétaire du Jacaranda, un des clubs de Liverpool. Il fut également celui qui exporta les groupes de la ville à Hambourg. C’est ainsi, qu’en 1960, il emmena les Beatles dans sa camionnette vers le quartier chaud de la ville allemande pour y effectuer un apprentissage qui allait s’avérer essentiel. Sur la photo ci-dessous, Allan est à gauche et porte la barbe.

Comme l’a écrit Mark Lewisohn : « Sans Allan Williams, pas de Hambourg. Pas de Hambourg et pas de Beatles ».

Allan avait rédigé son histoire avec les Beatles, en 1975.

Join the forum discussion on this post

Paul McCartney a passé quelques jours de vacances sur l’île de St-Barth, dans les Caraïbes, loin des frimas londoniens.

Pour le réveillon de la Saint Sylvestre, il était invité dans la propriété du milliardaire russe Roman Abramovitch, le propriétaire du club de football de Chelsea.

Pour assurer l’animation, l’hôte avait engagé Alabama Shake et The Killers. A l’issue de la prestation de ces derniers, Paul McCartney est monté sur scène pour un Helter Skelter d’anthologie.

Le 31 décembre, Paul McCartney avait annoncé la reprise de sa tournée One on One prévue à partir du 27 avril 2017 avec trois concerts japonais au Tokyo Dome.

Join the forum discussion on this post